Abstract
Living cells of Pseudomonas aeruginosa, Haemophilus influenzae and Staphylococcus aureus, inhibited hyphal growth in Aspergillus fumigatus. Induced haemolytic activity by Haemophilus and Pseudomonas was observed near fungal colonies, and may signify that a similar mechanism might operate in vivo. The inhibitor was shown to diffuse through cellophane and to retain activity in the absence of living bacterial cells. The inhibitory activity was located in the extracellular slime in the case of Pseudomones and Haemophilus. Extracts of extracellular enzymes, whole cell walls, supernatants from ultrasonicated cells and freeze-thaw whole fractions were not inhibitory for hyphal growth. Inhibition of spore germination was observed in slime fractions and supernatants from ultrasonicated cells in all 3 bacteria. Freeze-thaw, pyocyanine and EDTA slime fractions from Pseudomonas were also inhibitory. Loss of inhibitory activity accompanied methods of fractionation which eliminated protein components.
Resume
Des cellules vivantes de Pseudomonas aeruginosa, Haemophilus influenzae et Staphylococcus aureus inhibent la croissance hyphale d'Aspergillus fumigatus. Une activité hémolytique induite par Haemophilus et Pseudomonas est observée prés des colonies fongiques et peut signifier qu'un mécanisme semblable puisse agir in vivo. La substance inhibitrice diffuse à travers la cellophane et conserve son activité en l'absence de cellules bactériennes vivantes. L'activité inhibitrice est localisée dans une substance extracellulaire formée par Pseudomonas et Haemophilus. Des extraits des enzymes extracellulaires, des parois cellulaires des surnageants de cellules ultrasonnées et desextraits totaux de cellules traitées par congélation, décongélation, n'inhibent pas la croissance hyphale. Une inhibition de la germination des spores est observée dans des fractionnements de la substance extracellulaire et dans les surnageants de cellules ultra-sonnées des 3 bactéries.
Divers fractionnements de Pseudomonas sont aussi inhibiteurs. Des méthodes de fractionnement qui éliminent les composants protéiques s'accompagnent d'une perte de l'activité inhibitrice.