Abstract
Cryptococcus neoformans was cultured from 9 (1%) of 835 clinical specimens examined from the respiratory tract of patients. These isolations came from 3 (0·4%) of the 760 patients; 8 isolates were from sputum and one from urine. The fungus was not demonstrable in the air at a selected site during a 2-year study although other species of Cryptococcus, namely, C. albidus, C. ater, C. flavus, C. laurentii, C. magnus, C. terreus and C. uniguttulatus were isolated. The three C. neoformans positive patients were males, with pulmonary tuberculosis as the primary disease and history of repeated exposure to pigeon excreta in two. None of these patients manifested any overt signs and symptoms specifically attributable to cryptococcosis, nor did they receive any antifungal therapy. Repeated isolations of C. neoformans from sputum, a positive urine culture and demonstration of cryptococcal antibodies in a serum specimen, followed by negative cultures and serology, suggested that patient 1 had spontaneously recovered from an episode of benign, minimal pulmonary cryptococcosis. Patients 2 and 3 probably carried the fungus as a transient resident of the respiratory tract. The results suggest that C. neoformans is of uncommon occurrence in the respiratory tract of patients with bronchopulmonary disorders and that the isolation of the fungus from this site may not necessarily imply an etiologic relationship.
Résumé
Cryptococcus neoformans a été isolé à partir de 9 échantillons cliniques sur 835 examinés (soit 1%). Ces isolements proviennent de 3 patients sur 760 (soit 0,4%); 8 sont isolés de crachats et un d'urine. Le champignon n'a pu être décelé dans l'air d'un site choisi lors d'une étude d'une durée de deux années; cependant, d'autres Cryptocoques l'ont été, ce sont: C. albidus, C. ater, C. flavus, C. laurentii, C magnus, C. terreus and C. uniguttulatus. Les 3 malades positifs à C. neoformans sont de sexe masculin avec une tuberculose pulmonaire comme maladie primaire; deux d'entre eux ont été exposés de façon répétée aux excréments de pigeons. Aucun de ces patients n'a manifesté de signes ou de symptomes spécifiques attribuables à la cryptococcose et ils n'ont pas reçu de traitement antifongique.
L'isolement répété de C. neoformans des crachats, une culture positive d'urine et la démonstration d'anticorps anticryptococciques dans un échantillon de sérum, suivis par des cultures et une sérologie négatives, suggèrent que le patient no. 1 s'est guéri spontanément d'un épisode de cryptococcose pulmonaire bénin et minime. Les malades no. 2 et 3 ont probablement été porteurs du champignon en tant que résident transitoire du tractus respiratoire. Ces résultats suggèrent que C. neoformans ne se rencontre que rarement dans le tractus respiratoire des malades atteints de désordres bronchopulmonaires et que l'isolement du champignon, dans ces conditions, n'implique pas nécessairement une relation étiologique.