Summary
Consumption of a carbohydrate meal accelerates brain serotonin synthesis (by increasing the ratio of plasma tryptophan to the sum of the concentrations of other neutral amino acids) whereas high-protein meals lack this effect. To determine whether the changes in brain serotonin following the consumption of particular foods influence subsequent food choices, the authors tested the effects of fenfluramine and related drugs, which presumably increase intrasynaptic serotonin levels, on the amounts of two diets presented simultaneously (5 % vs. 45 % protein, isocaloric, or 25 % vs. 75 % dextrin, isocaloric and isoproteiri) that rats choose to eat. Anorectic doses of fenfluramine caused rats to choose to eat greater proportions of the high-protein food or, when given isoprotein diets, to consume more of the low-carbohydrate food, i.e. the 25% dextrin diet. Fluoxetine, which blocks serotonin re-uptake, and MK 212, which stimulates serotonin receptors, had similar effects, but d-amphetamine did not. It is concluded that: (a) brain serotonin neurons do function as 'sensors', changing their release of neurotransmitter in response to what is eaten, and that these changes influence subsequent food choice; and (b) drugs like fenfluramine may be especially useful in treating obesity because they spare protein intake.
Résumé
La consommation d'un repas d'hydrates de carbone accélère la synthèse de sérotonine cérébrate (en augmentant la proportion de tryptophane plasmatique par rapport à la somme des concentrations des autres amino acides neutres) tandis que des repas riches en protéines rtont pas cet effet. Afin de déterminer si les changements de la sérotonine cerebrate consécutifs à la consommation d'aliments particuliers influencent les choix subséquents de nourriture, les effets de la fenfluramine et des médicaments apparentés, lesquels probablement augmentent les taux de sérotonine intrasynaptiques, ont été expérimentés sur les quantités de deux régimes présentés simultanément (5 % contre 45 % de protéines, isocaloriques, ou 25 % contre 75 % de dextrine, isocaloriques et isoprotéiniques) que les rats choisissaient de manger. Les doses anorexigènes de fenfluramine ont amené les rats a préfér manger en plus grande quantité des aliments riches en protéines ou, quand ils recevaient des régimes isoprotéiniques, à consommer une plus grande quantité d' aliments pauvres en hydrates de carbone, c'est à dire le régime à 25%de dextrine. La fluoxétine, qui bloque le recaptage de la sérotonine, et le MK 212, qui stimule les récepteurs de la sérotonine, ont eu des effets similaires, mais non la d-amphetamine. Il est conclu que: (a) les neurones serotoninergiques cérébraux fonctionnent comme des ''neurones sensibles' qui changent lew liberation de neuro-transmetteurs en réponse a ce qui est consommé, et que ces changements influencent le choix subséquent de nourriture; et (b) desproduits comme la fenfluramine peuvent étre spécialement utiles dans le traitement de l'obésité parce qu'ils favorisent la consommation de protéines.