Longitudinal Observation of a Sample of German Drug Consumption Facility Clients

Abstract

Introduction: We aimed at investigating whether attendance of a drug consumption facility (DCF) was associated with both a reduction of drug-associated at-risk behavior and referral to the health care treatment system. Methods: A sample of 129 consecutive clients out of those 256 who self-referred to the DCF during the 13-month observation period (i.e., from November 2002 to December 2003) was interviewed both at baseline and at 1-, 2-, 3-, and 6-month follow-ups. Subjects were repeatedly assessed using a structured approach based on both the European Addiction Severity Index (EuropASI) and the Deutsche Gesellschaft fuer Suchtforschung und Therapie (DG-Sucht). Results: Typical DCF clients were males, in their early 30s, single, with no vocational training, and with a long history of injectable opiate addiction in the context of polydrug misuse. A recent discharge from prison was recorded in 37%% of cases. Median length of DCF attendance was of 5 weeks; 22%% of clients attended for less than 1 week. Although with respect to the period previous to recruitment at-risk behavior rates remained unchanged, by the 3-month follow-up 13 (10%%) clients out of those 129 who had initially enrolled had taken advantage of the DCF counseling opportunities. Some 37%% of clients were referred on to start a methadone treatment following their DCF experience. Discussion: DCF attendance was not associated with reduction in at-risk behavior over time, but a need was here identified for additional intervention to be available in the DCF to address clients’ psychosocial issues. Limitations of the present study include both issues related to the representativeness of the sample of clients here recruited and the lack of a control/comparison group.

RÉSUMÉ

Observation longitudinale d’un échantillon de clients allemands dans les salles de consommation (SdC)

Introduction: Nous avons visé d’étudier si la présence de SdC a été associée, à la fois, à la réduction du comportement dangereux lié aux médicaments ainsi qu’à l’orientation au system de traitement des service médicaux. Méthodologie: Sur les 256 clients qui se sont auto-présentés au SdC durant une période d’observation qui porte sur 13 mois (exp. de novembre 2002 jusqu’à décembre 2003), un échantillon de 129 consécutifs clients a été interrogés au début de la période d’observation ainsi que durant les 1, 2, 3, 6 mois suivants. Les sujets ont été évalués à plusieurs reprises en utilisant une approche structurée basée sur l’European Addiction Severity Index (EuropASI) et la Deutsche Gesellschaft fuer Suchtforschung und Therapie (DG-Sucht). Résultats: Typiquement les clients du SdC sont des hommes dans les débuts de leur trentaines, célibataires, sans formation professionnelle et ayant une longue histoire de dépendance aux opiacés injectables dans le contexte de la polyconsommation abus. Parmi ces cas, 37%% ont été récemment libérées de prison. La durée moyenne de présence au SdC est de 5 semaines; 22%% des clients se sont présentés pour moins d’une semaine. Bien que les taux de comportement dangereux ont restés identiques durant la période qui précède leur recrutement, 13 (10%%) parmi les 129 clients qui se sont initialement inscrits ont profité des opportunités de conseils offerts par les SdC et cela au bout du troisième mois de suivi. Suite à leur expérience dans les SdC, environs 37%% des clients on été orientés pour initier un traitement au méthadone. Discussion: La présence aux SdC n’a pas été associée à la réduction du comportement dangereux avec le temps. Toutefois une nécessite de disposer d’une intervention suplementaire au sein des SdC a été identifiée pour adresser les problèmes psychosociaux des clients. Les limites de cette présente étude comportent les questions relatives, à la fois, à la représentativité de l’échantillon des clients recrutés dans le cadre de cette étude ainsi qu’au manque d’un groupe témoin.

RÉSUMÉN

Estudio longitudinal observacional en una muestra de usuarios alemanes de salas de consumo de drogas.

Introducción: Se intento analizar la posible asociación entre el uso de las salas de consumo de drogas (SCD) y una posible reducción de conductas de riesgo y solicitudes de tratamiento medico por parte de los usuarios de las mismas. Métodos: Durante un periodo de 13 meses (de Noviembre de 2002 hasta Diciembre de 2003) fueron entrevistados una muestra de 129 usuarios consecutivos de un total de 256 usuarios de la SCD, mediante una entrevista inicial y 4 entrevistas de seguimiento (1, 2 3 y 6 meses después). Los participantes fueron evaluados de forma repetida mediante el ‘European Addiction Severity Index (EuropASI)’ y el ‘Deutsche Gesellschaft fuer Suchtforschung und Therapie (DG-Sucht)’. Resultados: El perfil típico de los usuarios era el de un varón de unos treinta años sin preparación laboral y con una larga historia de adicción de opiáceos por vía endovenosa en el contexto de poliabuso de drogas. El 37%% había salido recientemente de prisión. La mediana de asistencia a la SCD era de 5 semanas, con una asistencia inferior a una semana en el 22%% de los usuarios. Si bien no existió un descenso de las conductas de riesgo durante el estudio, a los 3 meses de seguimiento, 13 de los 129 usuarios inscritos (10%%) se habían beneficiado de tratamiento de apoyo psicológico. Además, tras su experiencia en el SCD, el 37%% de los usuarios fueron derivados para inicio de tratamiento sustitutivo con metadona. Discusión: El uso de la SCD no se asoció con un descenso de las conductas de riesgo, durante el seguimiento. Sin embargo, se identificaron las necesidades de tratamiento de apoyo psicológico. Algunas de las limitaciones de este estudio pueden ser la representatividad de la muestra reclutada y la falta de un grupo de control para poder realizar las comparaciones pertinentes.

Keywords :

• drug consumption facility
• opiate addiction
• intravenous drug abuse
• harm reduction