Abstract
In 1987 two members of a feminist women's health advocacy group in New Zealand publicly revealed a long-running unethical experiment into the natural history of cervical cancer at the country's major women's teaching hospital. A government inquiry was established, resulting in recommendations for sweeping reforms in the observance of patients'rights and the establishment of a national cervical screening programme. Many of these reforms have been incompletely implemented; others have been substantially modified under protest from the medical establishment. This paper describes how problems inherent in inquiries, resistance by the medical profession, a change of government in the early stages of implementation, and the negative transformation of the health service into a ‘market’ model created conditions in which the Inquiry's recommendations could be detailed.
Résumé
En 1987, deux défenseurs de la santé des femmes en Nouvelle-Zélande ont donné une large publicité a une expérience menée contrairement à toute éthique dans le principal hôpital gynécologique universitaire, au cours de laquelle un nombre indéterminé de femmes avaient développé un cancer du col de l'utérus parce qu'aucun traitement ne leur avait été administré. Une enquête du Gouvernement a recommandé de vastes réformes dans l'observation des droits des patientes, et la mise en place d'un programme national de dépistage du cancer cervical. Cependant, beaucoup de ces réformes n'ont été que partiellement appliquées, ou ont été modifiées devant les objections des groupes d'intérêts médicaux. L'article examine les raisons de cette situation et conclut que les recommandations ont été détournées de leur sens devant la force organisationnelle d'une profession médicale jalouse de conserver son autonomie et sa puissance; les réformes opérées par un Gouvernement conservateur décidé à transformer les services de santé en marches; et de problèmes inhérents à la dépendance de commissions d'enquête pour la mise en jeu effective des responsabilités dans le système de sante.
Resumen
En 1987 en Nueva Zelandia, dos feministas defensoras de la salud de la mujer revelaron públicamente un experimento poco ético realizado en el principal hospital universitario de mujeres, en el cual una cantidad desconocida de pacientes desarrollaron cáncer cervical porque no se les dio tratamiento. Una investigacíon gubernamental recomendó cambios radicales en cuanto al respeto a los derechos de los pacientes y la creación de un programa nacional de pruebas de escrutinio contra el cáncer cervical. Sin embargo, muchas de esas reformas no han sido completamente implementadas o han sido modificadas de acuerdo a las objeciones de los intereses medicos. Este ensayo examina los motivos por los que esto ha sucedido y concluye que las recomendaciones fueron desviadas debido a la fuerza organizativa de una profesion médica que protege celosamente su autonomia y poder; las reformas de un gobierno conservador comprometido a transformar los servicios de salud en mercados; y los problemas inherentes que ocasiona el depender de comisiones de investigacion para obligar al sistema de salud a rendir cuentas.