Abstract
In 1992, thanks to the involvement of women's groups and a favourable political context the Ministry of Public Health in Colombia put forward a national women's health policy that calls for interventions in five areas: self-care, abuse and violence, mental health, occupational health, and reproductive health and sexuality. Three years and several international conferences later, there have been few sustained efforts to implement the policy and it is difficult to assess the impact of those that have taken place. Serious and well planned efforts among women, and on the part of governmental and non-governmental sectors, will be needed to put it into practice.
Résumé
En 1992, grâce aux efforts de groupes féminins et à un contexte politique favorable, le Ministère colombien de la Santé publique a présenté une politique nationale de santé ou les problèmes de femmes étaient expressément visés. Cette politique appelait des interventions dans cinq secteurs: la santé des femmes et les soins personnels; les abus et la violence; la santé mentale; la médecine et (hygiene du travail; la santé génésique et la sexualité. Trois ans et deux conférences internationales (Le Caire et Beijing) plus tard, force est de constater qu'il n 'y a guère eu d'efforts soutenus pour mettre en oeuvre cette politique, et il est difficile d'évaluer l'impact de ceux qui ont été déployés. Pour éviter que l'on ne vienne a dire que cette politique nest autre chose qu'un ensemble, somme toute intéressant, de propositions formulées dans une optique féministe, il faudrait que les secteurs gouvernementaux et autres, ainsi que les femmes, déploient des efforts sérieux et bien planifiés.
Resumen
En 1992, gracias a la participación de las agrupaciones de mujeres y a un contexto politico favorable, el Ministerio de Salud Pública de Colombia presentó una politica nacional de salud que atendia específicamente los problemas de salud de la mujer. La politica exhorta a la intervención en cinco áreas: la salud de la mujer y el cuidado de si misma, el abuso y la violenca, la salud mental, la salud ocupacional, y la salud reproductiva y la sexualidad. Transcurridos tres años y dos conferencias internationales en El Cairo y Pekin, pocos han sido los esfuerzos continuos por implementar dicha política y resulta difícil medir el impacto de aquellos que han tenido lugar. Para evitar llegar a la conclusión de que esta politica no es más que una serie de propuestas interesantes y poco comunes enfocadas desde la perspectiva del género, harán falta esfuerzos serios y bien planificados por parte de los sectores gubernamentales y no gubernamentales, y entre las mujeres.