Abortion in Sri Lanka in the context of women's human rights

Abstract

Abstract

This paper analyses, from the perspective of women's human rights, an unsuccessful attempt to amend the abortion law in the Penal Code of Sri Lanka in 1995. The Parliamentary debate brought to the surface a number of contentious issues relating to women's right to control their sexuality and reproductive capacities, in which women were variously assumed to be promiscuous and conniving, or vulnerable and needing protection. Some members of Parliament resorted to arguments based on cultural, religious or traditional differences regarding the origin and sanctity of life, to justify their opposition to abortion and support other discriminatory practices in relation to women. Others spoke in favour of gender equality and the need to address abortion as a public health and social issue, but few addressed the human rights aspects of this issue. The coming together of conservative religious and political opinions against women's right to control their sexuality and reproduction in this debate, is of grave concern. This paper argues that a human rights framework with its emphasis on equality and universality, is appropriate for conceptualising and working for women's right to abortion.

Résumé

C'est dans la perspective des droits humains de la femme que se situe cette analyse de la tentative infructueuse faite en 1995 pour amender la loi sur l'avortement dans le Code penal sri-lankais. Le débat parlementaire a fait surgir de nombreuses controverses sur le droit des femmes à contrôler leur sexualité et leur capacité de reproduction, la femme étant présentée tour a tour comme prête à s'abandonner à tout venant (et donc complice), ou comme un être vulnérable qui a besoin d'être protégé. Certains parlementaires se sont appuyés sur différentes traditions culturelles ou religieuses concernant l'origine et la sainteté de la vie pour justifier leur opposition à l'avortement ainsi que d'autres pratiques discriminatoires à l'égard des femmes. D'autres se sont prononcés pour l'égalité des sexes et la nécessté de considérer l'avortement comme un problème de société et de santé publique, mais peu ont évoqué la question des droits de la personne humaine. 1l est inquiétant d'avoir vu clans ce débat s'allier des opinions politiques et religieuses contre le droit des femmes a contrôler leur sexualité et leur reproduction. Pour l'auteur, le cadre des Droits de l'Homme, qui met (accent sur l'égalité et l'universalité, est tout à fait adéquat pour la conceptualisation et l'établissement du droit des femmes a se faire avorter.

Resumen

En este ensayo se analiza, desde la perspectiva de los derechos humanos de la mujer, un intento fallido de enmendar la ley del aborto en el Código Penal de Sri Lanka, en 1995. El debate parlamentario sacó a la superficie una serie de temas polémicos relacionados con el derecho de la mujer a controlar su sexualidad y su capacidad reproductiva. En estos temas se asume que las mujeres, o son promiscuas y están confabuladas, o son vulnerables y necesitan ser protegidas. Algunos miembros del Parlamento recurrieron a argumentos basados en diferencias culturales, religiosas o tradicionales en cuanto al origen y santidad de la vida para justificar su oposición al aborto y apoyar otras prácticas discriminatorias en relación a la mujer. Otros hablaron a favor de la igualdad de género y sobre la necesidad de tratar el aborto como un tema social y de salud pública, pero pocos trataron la dimensión de derechos humanos en este tema. En este debate, la convergencia de opiniones conservadoras, religiosas y politicas contra el derecho de la mujer a controlar su sexualidad y reproducción es seriamente preocupante. En este ensayo se argumenta que el marco de derechos humanos, con su énfasis en la igualdad y en la universalidad, es apropiado para conceptualizar y trabajar a favor del derecho de la mujer al aborto.