Reversing the downward trend in men's share of contraceptive use

Abstract

Five years after the International Conference on Population and Development which had reached the consensus that men do not adequately share responsibility for family planning with women, the proportion of contraceptive prevalence attributed to men has fallen to 26 per cent down from 31 per cent in 1994 and 37 per cent in 1987. This gender imbalance in contraceptive responsibility is occurring in a context of rapid growth in the population of reproductive age who need family planning, and of 16,000 new HIV infections daily. Meeting the enormous demand for reproductive health services requires that service delivery systems maximise the potential for use of male methods. This paper explores why use of male methods has fallen, and provides some programmatic examples of how to promote male methods successfully. In the period of time before new reversible methods for men become available, service delivery systems should be strengthened so that they are effective in reaching men both as users of male methods and as supportive partners. Gender equity will be enhanced when both men and women are provided with unbiased information about the full range of options for contraception and STDIHIV prevention and their appropriate use.

Résumé

Cinq ans après la Conférence internationale sur la population et le développement, qui avait unanimement reconnu que les hommes n'assument pas équitablement la responsabilité de la planification familiale avec les femmes, la proportion d'emploi de contraceptifs attribuée aux hommes est passee à 26 per cent, contre 31 per cent en 1994 et 37 per cent en 1987. Ce déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la responsabilite de la contraception se produit dans le contexte d'une croissance rapide de la population en age de procreer et ayant besoin de services de planification familiale, et alors que l'on enregistre chaque jour 16.000 nouvelles infections au VIH. Pour repondre aux formidables demandes de services de santé génésique, les systèmes de prestation des services doivent maximaliser le potentiel d'emploi des méthodes masculines. Cet article analyse les raisons à l'origine de la diminution de l'emploi de méthodes masculines et donne quelques exemples de programmes reussis. Tant que de nouvelles méthodes reversibles pour les hommes ne seront pas disponibles, il faudra renforcer les systèmes de prestation de services afin qu'ils atteignent efficacement les hommes en tant qu'utilisateurs de méthodes masculines et soutiens de leurs partenaires. L'équite sexuelle s'ameliorera quand les hommes et les femmes recevront des informations exactes sur tout l'éventail d'options de contraception et de prevention des MST et du SIDA et sur leur utilisation correcte.

Resumen

A cinco años de la Conferencia sobre Población y Desarrollo, donde se reconoció que la responsabilidad por la planificación familiar no está adecuadamente compartida entre los hombres y las mujeres, la proporci6n de prevalencia anticonceptiva atribuida a los hombres ha caído hasta un 26 per cent, desde un 31 per cent en 1994 y un 37 per cent en 1987. El desequilibrio de género en relación a la responsabilidad anticonceptiva sucede en el contexto del crecimiento rápido de la población en edad reproductiva que necesita planificación familiar, y de 16.000 nuevas infecciones de VIH diarias. Para satisfacer las enormes demandas de servicios de salud reproductiva, los sistemas de distribución de servicios deben explotar al máximo el potencial de use de los metodos masculinos. Este trabajo examina las razones detrás del descenso en el use de los métodos masculinos, y da algunos ejemplos programáticos de éxito. Hay que fortalecer los sistemas de distribución de servicios para que Sean eficaces en alcanzar tanto los usuarios de los métodos masculinos como las parejas que los apoyan. Habrá un avance en la equidad de género cuando se les proporcione tanto a los hombres como a las mujeres información imparcial acerca de todas las opciones anticonceptivas y de prevención de VIH/SIDA, y su use correcto.