Résumé
L’avènement d’un gouvernement démocratique en Afrique du sud a déplacé les termes et les conditions de la participation dans la société civile et la vie nationale. Autrefois, les sud-africains noirs et les immigrants de pays voisins partageaient un statut et une identité communs en tant qu’étrangers. En 1994, les limites entre l’inclusion et l’exclusion ont été redéfinies. Cet article examine les implications de ce processus pour les relations entre Sud-africains et immigrants dans la région du Winterveld. Winterveld est intéressant à cause de son histoire. En effet, la région a pratique les évacuations forcées de l’apartheid, a simultanément créé des villages d’immigrants et là les Africains du sud et les résidents venus d’ailleurs ont partagé l’identité d”étrangers.” Cet article montre que les attitudes locales et officielles à l’égard des non Sud-africains ont changé négativement, rapidement et de manière dramatique. Ensuite, l’article examine l’impact de ce processus sur la fragmentation de la société civile et les stratégies de survie locales mises en place par les immigrants.