Résumé
La main-d’oeuvre migratoire féminine en Afrique de l’est précède les conditions coloniales. Sur les grandes voies commerciales de la Tanzanie précoloniale, les femmes acompagnaint les caravanes associées au commerce de l’ivoire et aux voyageurs européens. Les femmes des caravanes voyagaient en veuves avec un parent et en réfugiées fuyant des situations désespérées. Les femmes Nyamwezi qui avaient un statut relativement élevé constituaient la majorité des caravanières. Les quelques preuves disponibles suggèrent que ces femmes n’étaient pas des esclaves et avaient une autonomie relative. Le travail des caravanières était une forme de “capital caché” pour les organisateurs de caravanes. Les caravanières peuvent être décrites comme partenaires dans des entreprises dont la présence signifie que les caravanes étaient véritablement des communités mobiles, capables jusqu’à un certain point de répondre à des exigences esentielles de main-d’oeuvre.