Abstract
The proposal to build the world’s largest hydro-power project on the Congo River is a century old. This article argues that the Grand Inga project could become the political, diplomatic, and economic driver to deepening integration between the Democratic Republic of the Congo and other African countries. The Inga delays were not without benefits. Twenty-first century sensibilities ensure revision of the proposed mega-project to minimize both ecological and social harm. While colonial-era projects were configured to maximize benefits to imperialist, settler, and corporate interests, independence and democratization are the prerequisites to facilitate the broadest possible distribution of the benefits of electrification. Since some of the countries involved have hybrid regimes, further democratization, and civil society lobbying, will be necessary to mitigate the downside of its ecological and social impacts.
Résumé
La proposition de construire le plus grand complexe hydroélectrique du monde sur le fleuve Congo a cent ans. Cet article avance que le projet Grand Inga pourrait devenir le moteur politique, diplomatique et économique d’une plus forte intégration de la République Démocratique du Congo au sein des autres nations africaines. Les retards du barrage d’Inga n’ont pas eu que des conséquences négatives. Les sensibilités du 21ème siècle font en sorte que le mégaprojet proposé est révisé afin de minimiser les dégâts à la fois écologiques et sociaux. Alors que les projets de l’époque coloniale étaient configurés pour maximiser les profits dans une perspective impérialiste, coloniale et corporative, l’indépendance et la démocratisation sont les conditions requises pour faciliter la meilleure distribution possible des avantages de l’électrification. Étant donné que certains des pays impliqués ont des régimes gouvernementaux hybrides, un renforcement de la démocratisation et la pression de la société civile seront nécessaires pour limiter l’impact négatif du projet Grand Inga aux plans écologique et social.