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ABSTRACT
Michrochemical testing of materials recovered on “sticky” tape samples taken from the Shroud of Turin was undertaken. The Shroud is a linen cloth, bearing the image of what appears to be a crucified man with the classical stigmata of Christ's crucifixion. The presence of whole blood was established by detection of heme derivatives, bile pigments, and proteins. Although iron in several forms is found over the whole cloth its distribution is shown to be accounted for by natural processes rather than as an added pigment. There is no chemical evidence for the application of any pigments, stains, or dyes on the cloth to produce the image found thereon. The chemical differences between image and non-image areas of the cloth indicate that the image was produced by some dehydrative oxidative process of the cellulose structure of the linen to yield a conjugated carbonyl group as the chromophore. However, a detailed mechanism for the production of this image, accounting for all of its properties, remains undetermined.
RÉSUMÉ
On a soumis à des tests microchimiques les matériaux récupérés sur des rubans “adhésifs” d'échantillons prélevés du suaire de Turin. Le suaire est de lin et porte l'image de ce que semble être un cruficié et reproduit les signes classiques associés au crucifiement du Christ. On a établi la présence du sang entier par la détection de dérivés du sang, de bilirubine et de protéines. Bien qu'on retrouve du fer sous diverses formes partout sur le suaire, sa distribution provient de réactions chimiques naturelles plutôt que d'un pigment rajouté. Il n'existe aucune preuve chimique de ce que l'image ait été appliquée sur le suaire au moyen de pigments, de taches ou de teintures. Les différences chimiques que l'on trouve entre le tissu imprimé de l'image et le tissu que ne l'est pas démontrent que l'image a été produite par un processus de déshydratation et d'oxydation quelconque de la composition cellulosique du lin dont le résultat est une substance carbonyle combinée comme le groupement chromophore. Toutefois, le mécanisme détaillé qui a produit cette image et qui expliquerait toutes ses propriétés reste toujours un mystère.
