ABSTRACT
The blood and urine from 255 sexual assault cases, divided into visible and no visible physical trauma groups, were examined for the presence of ethanol and acetone. The incidence of acetone was compared with the incidence in blood samples from 200 ethanol negative Red Cross blood donors and 158 ethanol negative samples from natural, nontraumatic deaths. The incidence of acetone in the blood and urine of sexual assault victims was approximately ten times that of the comparison groups. The visible trauma group was approximately three times more likely to exhibit detectable acetone levels than the no visible trauma group. The presence of ethanol in the blood reduced the frequency of acetone detection in the sexual assault victims.
RÉSUMÉ
On a tenté de déceler la présence d'éthanol et d'acétone dans des échantillons de sang et d'urine de 255 victimes d'agressions sexuelles réparties en deux groupes: traumatismes physiques évidents et non évidents. La fréquence pour l'acétone a été comparée à celle dans 200 échantillons de sang de la Croix Rouge sans teneur d'éthanol et à celle de 158 échantillons sans teneur d'éthanol provenant de personnes décédées de causes naturelles. La présence d'acétone dans le sang et l'urine des victimes d'agressions sexuelles était 10 fois plus fréquent que chez les personnes faisant partie du groupe de contrôle. Le groupe à traumatismes évidents a trois fois plus de chance d'accuser des niveaux détectables d'acétone. La présence d'éthanol dans le sang a diminué la fréquence de la détection d'acétone chez les victimes d'agressions sexuelles.