ABSTRACT
Police investigators and medical examiners have much to offer each other at the death scene by virtue of their different but complementary points of view. Occasionally, one may see what the other does not, thereby facilitating the investigation. We report the case of a 14-year-old boy who died of an intermediate range gunshot wound of the head. First thought by police investigators to be a homicidal death, a constellation of findings delineated by a cooperative investigation substantiated the allegations of the victim's acquaintances that the wound was accidentally self-inflicted. The authors feel this unusual case to be instructive in its reaffirmation of a basic but oft-forgotten foundation of medicolegal death investigation, that of the mutually beneficial effects of a cooperative effort between medical* and law enforcement officials.
RÉSUMÉ
Les enquêteurs de la police et les examinateurs médicaux ont beaucoup à échanger sur les lieux d'un crime puisqu'ils possèdent des connaissances différentes mais également complémentaires. Parfois l'enquête est facilitée par le fait que l'un constate quelque chose qui avait échappé à l'autre. Un cas est présenté portant sur le décès d'un jeune garçon de 14 ans suite à une blessure par une balle, subie à une distance intermédiaire. Un décès du type homicide était initiallement soupçonné par les enquêteurs de la police. Cependant, une constellation de découvertes résultant d'un travail d'équippe bien effectué ont fourni des preuves à l'appui pour supporter les allégations de certaines personnes dans l'entourage de la victime suggérant une blessure que la victime se serait infliger accidentellement. Les auteurs considèrent éducatif ce cas inhabituel puisqu'il réaffirme le fondement souvent oublié d'une enquête médicolégale c'est-à-dire les bénéfices mutuels d'une collaboration entre le personnel médical et les agents de la paix.