ABSTRACT
When identifying unknown human remains, categorization by sex is critical. Highly dimorphic elements such as the pelvis and skull are often missing or damaged. This study investigates the existence of sexual dimorphism at gross and histological levels in human ribs. The sample consists of one mid-thoracic rib from each of 58 adults (31 females, 27 males, ages 25 to 50) from the skeletons excavated from the crypt (1729–1852 AO) of Christ Church in Spitalfields, East London, Great Britain. Funerary records of sex and age at death allow for exceptional control of these variables. Measurements include minimum and maximum rib diameter, total area and cortical area, as well as the histological variables of total osteon area and total haversian area. The gross measures of the rib reveal high degrees of sexual dimorphism (female: male, 75:100), while the histological measures show no statistically significant differences between the sexes. On the basis of gross morphological variables alone, males and females-could be discriminated with 88% accuracy, while 84.6% of the test sample was classified correctly. This method needs to be tested further on other historic and modern skeletal samples for forensic applicability.
RÉSUMÉ
Dans le processus d'identification de restes humains d'origine inconnue, la détermination du sexe est critique. Des structures hautement dimorphiques tels le pelvis et le crâne sont souvent manquantes ou endommagées. Cette étude examine l'existence d'un dimorphisme sexuel au niveau macroscopique et histologique sur des côtes humaines. L'échantillon consiste d'une côte de la région mi-thoracique de chacun des 58 squelettes adultes (31 femelles, 27 mâles, âgés de 25 à 50 ans) excavés d'une crypte (1729–1852 apr. J.-C.) de l'église du Christ de Spitalfields, Londres Est, Grande-Bretagne. Les dossiers des obsèques permettrent un contrôle exceptionel des variables tels le sexe et l'âge de la dépouille. Les mesures faites comprennent, le diamètre minimum et maximum de la côte, la surface totale et corticale ainsi que des variables histologiques de la surface totale de l'ostéone et de la surface haversienne. Les mesures morphologiques des côtes révèlent un haut degré de dimorphisme sexuel (femelle: mâle, 75: 100), pendant que les mesures histologiques ne démontrent aucune différence statistiquement significative entre les deux sexes. En se basant seulement sur les mesures morphologiques macroscopiques, les mâles et les femelles peuvent être distingués avec 88% d'exactitude, tandis que 84.6% des échantillons furent bien classifiés. Afin de pouvoir avoir une valeur médico-légale, cette méthode doit être testée plus en profondeur sur d'autres échantillons squelettiques d'origine historique ou moderne.