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ABSTRACT
DNA tests conducted in 1995 ied to the exoneration of Guy Paul Morin for the 1984 sex-slaying of nine-year-old Christine Jessop. This paper provides an overview of the DNA tests conducted in the case, up to and including those that excluded Guy Paul Morin as a possible source of spermatozoa found on the deceased's under- wear. Previous attempts to derive a DNA profile for the spermatozoa were hampered by a potent inhibitor of the polymerase chain reaction (PCR). PCR inhibition was eventually overcome by pretreating the samples with thiopropyl Sepharose 6B beads and supplementing the PCR with bovine serum albumin (BSA) and additional Taq polymerase. This strategy may prove useful for other cases in which PCR amplification is inhibited.
RÉSUMÉ
Guy Paul Morin fut exonéré du meurtre de Christine Jessop (9 ans), commis en 1984, grâce à des tests de typage d'ADN menés en 1995.
Cet article offre un survol de tous les tests d'ADN administrés jusqu'à présent, y compris les tests qui ont permis d'exclure Guy Paul Morin comme étant une source possible pour les spermatozoïdes trouvés sur les sous-vêtements de la victime. Plusieurs tentatives visant à produire un profil génétique avec l'échantillon de spermatozoïdes ont été limitées par un inhibiteur puissant de la réaction de la polymérase en chaine (RPC).
Cette inhibition fût éventuellement surmontée en pré-traitant les échantillons avec des billes de thiopropyl-sépharose 6B et en ajoutant à la RPC de l'albumine de sérum bovin et de la Taq polymérase en excès. Cette stratégie peut se montrer utile pour d'autres enquêtes où la RPC est inhibée.