ABSTRACT
Twenty-eight postmortem cases were reviewed where dextromethorphan had been detected and quantified. The circumstances of death and analytical findings are summarized for all cases. In eight natural deaths, blood dextromethorphan concentrations ranged from 0.07–0.40 mg/L (mean 0.24 mg/L), and for the liver 0.76–3.5 mg/kg (mean 2.28 mg/kg). In the remaining twenty non-natural deaths, the blood concentrations ranged from 0.03–6.4 mg/L, and the liver concentrations ranged from 0.25–140 mg/kg. The diversity of circumstances of death, of dextromethorphan concentrations and the difficulty of interpretation are discussed with particular reference to pharmacogenetic differences in the metabolism of dextromethorphan involving the cytochrome P450 isozyme, CYP2D6.
RÉSUMÉ
Nous avons étudié 28 cas dans lesquels nous avons décelé et mesuré le dextrométhorphan. Nous résumons ici les circonstances de ces décès de même que les résultats obtenus suite aux analyses toxicologiques. Suite à 8 décès de cause naturelle, les concentrations sanguines de dextrométhorphan variaient de 0.07 à 0.4 mg/L (moyenne 0.24 mg/L), et celle mesurées dans le foie de 0.76 à 3.5 mg/kg (moyenne 2.28 mg/kg). Dans les vingt autres cas dont les causes de décès n'étaient pas naturelles, les concentrations sanguines variaient de 0.03 à 6.4 mg/L et celles dans le foie de 0.25 à 140 mg/kg. Nous discuterons des difficultés d'interprétation face à la diversité des circonstances de ces décès et des concentrations de dextrométhorphan tenant compte surtout des différences pharmacogénétiques dans le métabolisme de cette substance impliquant l'isoenzyme du cytochrome P450, CYP2D6.