Freshwater-Related Death Investigations in British Columbia in 1995–1996. A Review Of Coroners Cases

ABSTRACT

Water deaths are frequently the most difficult deaths to investigate, especially when the decedent has been immersed for a prolonged period of time. British Columbia in particular and Canada in general, have a large number of waterways and extensive coastlines, so water deaths due to recreational activities are, unfortunately, common. As well, homicide victims are frequently disposed of in water. Postmortem interval determinations are vital to an investigation, but are particularly difficult in water deaths. This paper looks at water-related deaths reported by the B.C. Coroners Service in 1995 and 1996. For each case, estimated postmortem interval, recovery location, circumstances surrounding the death, decompositional stage, artifacts found and insect/arthropod presence or evidence were recorded. From this information, it was apparent that little is understood concerning postmortem interval in prolonged immersion cases. Faunal succession can give some indication of time of submergence, hence assist in time of death. However, arthropod evidence was rarely noticed. More education and training in collection of aquatic invertebrates (including insects) and understanding of decompositional stages will benefit future investigations.

RÉSUMÉ

Les enquêtes de décès en milieu aquatique sont les plus difficiles, surtout lorsque le cadavre a été submergé pour un longue période de temps. Le Canada en général et plus particulièrement la Colombie Britannique possèdent un grand nombre de voies navigables, de rivages et littoraux, donc les décès en milieu aquatique dûs aux activités récréatives sont malheureusement communs. De plus, le corps de victimes d'homicide sont souvent jetés à l'eau. Les déterminations de l'intervalle post-mortem, sont vitales à l'enquête, mais sont particulièrement difficiles à établir lors de décès dans l'eau. Cet article décrit les décès reliés à l'eau, tel que rapportés par le Bureau du Coroner de la Colombie Britannique pour les années 1995 et 1996. Pour chaque cause, l'estimation de l'intervalle post-mortem, la location du corps, les circonstances entourant le décès, le stage de décomposition ainsi que la présence d'artéfacts, d'insectes/arthropodes furent notés. À partir de cette information, il est évident que, en ce qui concerne les cas d'immersion prolongée, nos connaissances sont limitées. La succession faunale peut donner des indications quant au temps d'immersion et donc assister à la détermination de l'heure du décès. Cependant, la présence d'arthropodes est rarerement remarquée. Plus d'éducation et d'entraînement dans la collecte d'invertébrés aquatiques (incluant les insectes) ainsi qu'une meilleure compréhension des étapes de décomposition pourraient s'avérer bénéfiques à toute nouvelle enquête.