ABSTRACT
Two experiments were conducted to examine the possibility of fire scene contamination by the use of gasoline powered positive pressure ventilation (PPV) fans for fire suppression under optimized operating conditions. Clean pieces of wet and dry fabric were suspended in an uncontaminated structure at various distances from the front door. A properly tuned gasoline PPV fan was placed as recommended outside the door. Fabric samples were collected from interior locations at intervals of fifteen, thirty, and forty-five minutes after the fan was started. Headspace gas chromatography (GC) and gas chromatography/mass spectrometry (GC/MS) were performed on all samples to determine if gasoline could be detected. A trace quantity of gasoline vapour was identified in the heated headspace analysis from three of the thirty-nine samples from both experiments in no predictable pattern with respect to time, location, or substrate type (i.e. wet vs. dry). Since these data reflect a best case scenario for PPV fan operation, it is possible that variations in fan placement, operating conditions, and re-fueling practices could impact the level of gasoline which might be detected by the laboratory. It is essential, therefore, that the use of PPV fans be documented by the fire investigator and communicated to the laboratory personnel.
RÉSUMÉ
Deux expériences ont été effectuées afin d'étudier la possibilité de contamination des lieux d'incendie par l'utilisation de ventilateurs à pression positive alimentés par de l'essence (“PPV”) pour la suppression de feux sous des conditions de fonctionnement optimales. Des morceaux de tissus humides et secs ont été suspendus dans une structure non contaminée à diverses distances de la porte d'entrée. Un ventilateur soufflant “PPV” à essence, correctement réglé, a été placé tel que recommandé à l'extérieur de la porte. Des échantillons de tissus ont été prélevés des emplacements intérieurs à des intervalles de quinze, trente et quarante-cinq minutes après que le ventilateur ait été mis en marche. Des analyses d'espace de tête ont été effectuées par Chromatographie en phase gazeuse ainsi que par Chromatographie en phase gazeuse jumelée à la spectrométrie de masse (“GC/MS”) sur tous les échantillons afin de déterminer si de l'essence pouvait être détectée. Des traces de vapeur d'esssence ont été identifiées dans l'analyse d'espace de tête chauffée de trois des trente-neuf échantillons provenant des deux expériences sans aucun profil prévisible par rapport au temps, à l'emplacement ou au type de substrat (c.-à-d. humide ou sec). Puisque ces données réflètent les conditions idéales pour l'opération d'un ventilateur “PPV”, il est possible que des changements dans l'emplacement, les conditions d'opération et les procédures d'approvisionnement du ventilateur puissent influencer le niveau d'essence qui pourrait être detecté par le laboratoire. Il est donc essentiel que l'utilisation de ventilateurs “PPV” soit documentée par l'enquêteur d'incendie et que le personnel du laboratoire en soit avisé.