Identification of Vaginal Stains by Detection of 17 β-Estradiol

ABSTRACT

17β-Estradiol (E2–17β), the female hormone with the strongest estrogenic activity, is thought to be present in high quantities in vaginal secretions because it is synthesized mainly in the ovaries and placenta. To clarify whether the detection of E2–17β is useful for identifying vaginal secretions among other body fluid stains, we quantified the amount of E2–17β in extracts from body fluid stains of approximately 4 cm in diameter using gas chromatography-mass spectrometry (GC-MS). The results showed that E2–17β was strongly detected in all of 6 extracts from vaginal stains (81–1,811 ng/mL), 1 of 10 extracts from semen stains (31 ng/mL), and 1 of 9 extracts from female saliva stains (37 ng/mL). All other samples tested were below the limit of quantification. In addition, E2–17β did not show significant degradation in stains kept for 2 days at room temperature. Then, the usefulness of a simple and rapid commercial enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) kit using E2–17β monoclonal antibody was examined. Although the ELISA results were consistent with those from GC-MS, the assay was prone to problems affecting the accuracy of quantification. This is a preliminary report that E2–17β is present at high concentrations in vaginal secretions and its detection might be useful to identify vaginal stains among other body fluid stains.

RÉSUMÉ

Le 17β-oestradiol(E2–17β), l'hormone femelle à la plus forte activité oestrogénique, est probablement présent en grande quantité dans les sécrétions vaginales puisqu'il est synthétisé principalement dans les ovaires et le placenta. Pour établir si sa détermination est utile afin de distinguer les taches de sécrétions vaginales d'autres liquides biologiques, nous avons procédé à la quantification du E2–17β dans des extraits de taches de divers fluides biologiques, d'environ 4 cm de diamètre, par chromatographie gazeuse-spectrométrie de masse(CG/SM). Les résultats ont démontré que le E2–17β était présent en grande quantité dans tous les six extraits de taches de sécrétions vaginales (81–1,811 ng/mL), dans un des dix extraits de taches de sperme(31 ng/mL) et dans un des neufs extraits de taches de salive de femme (37 ng/mL). Les résultats des autres échantillons analysés se situaient tous sous la limite de quantification. De plus, nous n'avons pas noté de dégradation significative du E2–17β dans des taches conservées deux jours à température de la pièce; par la suite, nous avons évalué un test immunologique avec anticorps monoclonal du E2–17β (ELISA) simple et rapide. Bien que les résultats obtenus par ELISA se comparaient à ceux du CG/SM, certains problèmes quant à la précision, furent observés. Nous présentons ici un rapport préliminaire démontrant la présence de concentrations élevées de E2–17β dans les sécrétions vaginales pouvant permettre leur identification parmi diverses taches de liquides biologiques variés.