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A Study on the Effects of Immersion in River Water and Seawater on Blood, Saliva, and Sperm Placed on Objects Mimicking Crime Scene Exhibits

, &
Pages 149-163 | Published online: 22 Nov 2013
 

ABSTRACT

Responding to the great demand for genotyping evidence obtained from underwater crime scenes or Items left in water, this study was undertaken to understand the kinetics of DNA degradation on different types of biological material immersed in water. In an attempt to recreate environments currently seen at crime scenes, various objects, stained with samples of blood, sperm, and saliva, were immersed at a depth of 5 meters in a river or the sea. The effect of water was assessed from six hours immersion to three months immersion. Immersion in water was clearly shown to be the main factor in DNA degradation. Moreover, the seriousness of this degradation mainly depends on the nature of the object on which the biological sample was placed. Substrates protecting the stain such as condoms, cigarettes butts or chewing gum enable the recovery of exploitable DNA profiles after up to three months submersion. For other kinds of evidence, the DNA degradation was directly related to the time period of immersion. As a result of this work, DNA analysts can improve the cost/effectiveness ratio with evidence seized from underwater crime scenes. These concerns may be less apparent with the use of miniSTRs.

RÉSUMÉ

Pour répondre à la demande croissante d'analyse génétique sur les éléments de preuves provenant de scène de crimes subaquatiques, cette étude a été menée afin de mieux connaître la cinétique de dégradation de I'ADN de différents fluides biologiques exposés à l'immersion. Afin de se rapprocher au mieux des différents types de prélèvements le plus fréquemment effectués sur ces scènes de crimes, des supports variés ont été tachés avec du sang, du sperme et de la salive, puis immergés à 5 mètres de profondeur en rivière et en mer. L'effet de l'immersion a été étudié sur une période de temps allant de 6 heures à 3 mois. Les résultats montrent que l'immersion semble être le principal facteur de dégradation de I'ADN, cependant le degré de cette dégradation est fortement dépendant de la nature du support de la trace biologique. Ainsi, les objets protégeant la trace du milieu aquatique tels les préservatifs, les mégots de cigarettes ou bien les chewing-gums permettent de récupérer un ADN exploitable jusqu'à 3 mois d'immersion. Pour les autres types de supports, la dégradation de I'ADN est directement corrélée à la durée d'immersion, et les résultats de ce travail devraient permettre aux experts en analyses génétiques d'améliorer le rapport coût/efficacité des analyses effectuées sur les prélèvements provenant de scènes de crimes subaquatiques. Ces résultats sont probablement appelés à changer avec l'utilisation de plus en plus fréquente des miniSTR.

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