Abstract
The susceptibility of the baboon (Papio sp. - Kenya, East Africa) to Candida albicans infection studied and compared with that of rabbits. Each animal was injected intravenously with 5 × 106 particles of C. albicans in 1 ml. saline. The baboon (which died 5 days post-inoculation) was found to be more susceptible than rabbit. Baboon anti-Candida serum was given intramuscularly for 4 weeks to immunize passively 2 baboons which were then challenged with a dose containing the same number of viable particles; they survived this and similar booster injected 3 weeks later. Serum obtained from these baboons when killed 6-week post-inoculation, was used to immunize 2 more baboons, which survived a challenge dose and 2 boosters, 3 weeks apart. When exactly the same procedure was applied to rabbits, using rabbit anti-Candida serum, the serum failed to protect or lengthen survival time over that of control animals. A hypothesis was adopted: an “immune factor” is found in the serum of infected baboons which can produce “tissue-bound” or cell-mediated immunity in passively immunized baboons. These antibodies or sensitized cells provide protection to challenged recipients.
Résumé
La sensibilité du babouin (Papio sp. — Kenya, Afrique de l'Est) à l'infection expérimentale par Candida albicans est étudiée et comparée à celle du lapin. Les animaux sont inoculés par voie intraveineuse avec 5 × 105 cellules en suspension dans 1 ml. d'eau physiologique. Le babouin (qui meurt 5 jours après l'inoculation) est trouvé plus sensible que le lapin. Le sérum de babouin anti-Candida est inoculé par voie intramusculaire pendant une période de 4 semaines afin de provoquer chez deux autres babouins une immunité passive. Ces animaux survivent à l'inoculation d'épreuve d'un même nombre de cellules viables et à une nouvelle inoculation semblable 3 semaines plus tard. Le sérum, récolté lors du sacrifice de ces deux animaux, 6 semaines après l'inoculation, sert à immuniser 2 autres babouins qui survivent à l'inoculation simultanée de la même dose d'épreuve et à deux doses répétées distantes de 3 semaines. Quand on répète exactement la même expérience avec le lapin, le sérum de lapin anti-Candida alors utilisé n'est pas protecteur et n'allonge pas le temps de survie par rapport aux animaux témoins. L'hypothèse suivante est alors adoptée: un “facteur d'immunité” se trouve dans le sérum des babouins infectés et peut produire une immunité tissulaire ou cellulaire chez ces animaux immunisés de façon passive. Ces anticorps ou cellules sensibilisées fournissent une protection aux animaux inoculés.