Summary
Vicariance and dispersion both must be considered as possibilities for the fauna and flora of New Zealand and New Caledonia. Oligocene submersion, promoted by the geologists and several biologists, does not seem to have been total. Refuge stations must have existed in mountains and even in plains in some surrounding areas. From there the relicts must have radiated after the partial submersion. Certain “primitive” Chrysomelidae Eumolpinae (Bohumiljania spp.) are closely related to Patagonian genera. Their case is not unique among the terrestrial organisms of New Caledonia. How to explain the occurrence of Amborella in New Caledonia and of the tuataras in New Zealand, already very probably extinct elsewhere during the Paleogene?
Résumé
Bonjour Gondwana. La vicariance et la dispersion passive doivent être à la fois envisagées pour la faune et la flore de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie. La submersion oligocène, envisagée par les géologues et certains biologistes n’a pu être que partielle, des stations refuges ont dû exister en montagne, même en plaine, en des lieux privilégiés, d’où s’est effectuée une radiation secondaire. Par exemple, certains Chrysomelidae Eumolpinae “primitifs” (Bohumiljania spp.) ont leurs plus proches parents en Patagonie. Ils sont loin de constituer des cas isolés parmi les organismes terrestres de la Nouvelle-Calédonie. Comment expliquer la présence d’Amborella en Nouvelle-Calédonie et des tuataras en Nouvelle-Zélande, alors qu’ils étaient déjà très probablement éteints ailleurs durant le Paléogène ?