Conservation de la nature et aménagement forestier: possibilités de coopération et danger de conflits

Résumé

La conservation de la nature est une condition préalable pour que l'on puisse en pratiquer l'exploitation mesurée. Pendant des siècles, l'homme a pratiqué bien souvent des types d'exploitation qui n'allaient pas contre la conservation des recours naturels; les cris d'alarme pour la conservation n'ont surgit que récemment, quand les méthodes d'exploitation sont devenues abusives. Les temps modernes ont vu surgir aussi un autre mouvement parallèle, de signe protectionniste, mais plus pléoc-cupé de conserver certaines valeurs esthétiques, éthiques, scientifiques, etc., valeurs en accord avec certains jugements parfois subjectifs, que de sauvegarder les recours naturels en eux mêmes.

La superposition de ces deux mouvements a généré des positions équivoques, en fonction desquelles on a accusé le protectionnisme de retardataire, d'incompatible avec le progrès, etc.

Dans le domaine de l'aménagement forestier, les incendies des forêts et les reboisements et les plantations d'arbres pour le bois posent des problèmes en ce sens, dont ce papier fait l'analyse pour la zone méditerranéenne. Une position raisonable pourrait être la suivante: accepter l'exploitation du bois comme une source irrenonciable de matière première, mais en limitant l'approvisionnement selon des choix qui ne comprometten pas la viabilité de la forêt. Il faut admetre, donc, que certaines forêts peuvent avoir effectivement certaines valeurs esthétiques et pédagogiques, supérieures même à la valeur-bois, et qu'elles devraient donc être spécialement respectées par le procès d'exploitation.

En tout cas la politique forestière ne peut ignorer qu'une forêt c'est quelque chose de plus qu'un réservoir de bois. Il existe des valeurs floristiques, faunistiques, pédologiques, etc. qui ont une grande transcendance sur le maintien de la stabilité globale du système: assurer une viabilité infinie (ou très longue) à la production de bois sans garantir aussi la perpétuation des autres éléments est une attitude dangereuse. Dans ce sens, les repeuplements et l'introduction d'espèces exotiques, devraient être programmés avec beaucoup de soin et de responsabilité.

Les biologistes et les forestiers, comme répresentants de positions souvent antagonistes, doivent faire un effort de compréhension mutuelle pour appuyer les raisonnements valides et se défaire, de façcon critique, des attitudes a-priori et gratuites. La tour d'ivoire du scientifique pur et le pragmatisme souvent court de la routine pratique, sont des positions extrèmes qui sont toutes deux criticables et néfastes.

La conservazione della natura è condizione indispensabile perché si possa praticare una utilizzazione controllata. Nei secoli passati l'uomo ha eseguito forme di utilizzazione che non contrastavano con la conservazione delle risorse naturali; la crisi di aliarme è sorta solo recentemente quando i motodi di sfruttamento sono diventati abusivi.

In tempi recenti è nato anche un movimento parallelo, di tipo protezionistico, maggiormente preoccupato di conservare certi valori estetici, etici, scientifici, ecc. valori talora in accordo con certe considerazioni di carattere soggettivo, piuttosto che di salvaguardare le risorse naturali come tali.

Il sovrapporsi di questi due movimenti ha generato posizioni equivoche in funzione delle quali si è accusato il protezionismo di essere ritardatario o di muoversi secondo una visione incompatibile col progresso, ecc.

Nel campo selvieolturale, potrebbe essere ragionevole la posizione seguente: accettare l'utilizzazione del legno come sorgente irrinunciabile di materia prima, ma limitandone l'approwigionamento secondo scelte che non compromettano la vitalità della foresta.

È necessario ammettere quindi, che alcune foreste possono avere effettivamente valori estetici e pedagogici superiori anche al valore in legname e che dovrebbero perciò essere rispettate dal processo di utilizzazione.

In ogni modo la politica forestale non può ignorare che una foresta è qualeosa di più di una semplice riserva di legno. Esistono dei valori floristici, faunistici, pedologici, ecc. che hanno una importanza fondamentale per la conservazione della stabilità generale del sistema: assicurare una vitalità infinita (o molto lunga) alia produzione del legno senza garantire la perpetuazione degli altri elementi è un presupposto pericoloso. In questo caso, il ripopolamento e l'introduzione di specie esotiche dovrebbe essere programmato con molta cura e senso di responsabilità.

I biologi ed i forestall, come rappresentanti di posizioni spesso contrastanti, devono fare uno sforzo di comprensione reciproca per appoggiare proposte valide e rifiutare in modo critico qualsiasi posizione aprioristica e gratuita. La torre d'avorio della scienza pura e il pragmatismo spesso limitato della « routine » pratica, sono posizioni estreme che sono ambedue criticabili e nefaste.