Strategic Engagements: Exploring Instrumentalist Approaches to Engendering Development

ABSTRACT

The introduction of a gender perspective within development has been done with the aim of enhancing the understanding of the situation of women and men, and boys and girls in the development process and bringing forth a transformational politics. In the endeavour to make gender a constitutive element of development, gender lobbies have often had to resort to instrumental forms of advocacy and implementation. The feminist critique of development has consistently highlighted the fact that for the most part, gender has been incorporated not as an end in and of itself but only as a means to other, broader development objectives. This paper discusses the debate surrounding instrumentalist approaches to mainstreaming gender and focuses on the strong nexus that has emerged within development practice between gender and poverty. In discussing how gender issues have entered the mainstream, the paper draws attention to some of the challenges that have arisen as a result of tackling gender issues through the poverty platform—specifically in the context of microcredit initiatives. The discussion highlights the implications for the transformative aspects of the gender project of the merger of gender and poverty agendas, as well as the strategic advantages emerging from such instrumentalist approaches. The paper concludes by underscoring and justifying the need for strategic engagements with development agencies in the struggle for gender-redistributive change.

RÉSUMÉ

L'intraduction de la dimension de genre dans le développement a été faite duns le but de mieux comprendre la situation des femmes, des hommes, des garçons et des jeunes filles dans le processus du développement et de susciter une politique de transformation. Duns leurs actions pour intégrer le genre comme élément constitutif du développement, les groupes depression ont souvent eu recours à des formes instrumentales de revendication et de mise en œuvre. La critique féministe du développement a constamment soulevé fait que, dans la majorité des cas, le genre n'a pas été intégré comme un but en soi, mais uniquement comme moyen d'atteindre d'autres objectifs plus larges de développement. L'article rappelle le débat au sujet des approches instrumentales pour l'intégration de la dimension sexospécifique et s'attarde aux liens étroits entre sexe et pauvreté qui sont apparus dans les pratiques de développement. Signalant que la discussion sur les questions de genre s'est propagée à l'ensemble de la société, l'auteure attire l'attention sur certains défis qui ont surgi à la suite des efforts tentés pour régler les questions de genre sous l'angle de la pauvreté—plus précisément dans le contexte des initiatives de microcrédit. Elle en fait ressortir les implications pour les aspects transformateurs du projet qui consiste à combiner les objectifs relatifs au genre avec ceux relatifs à la pauvreté, et elle signale les avantages stratégiques de telles approches instrumentales. En conclusion, l'auteure souligne et justifie la nécessité de s'engager stratégiquement avec les organismes de développement dans la lutte pour un changement qui mènera à une redistribution des ressources entre les sexes.