Abstract
Despite claims that Ghana is now receiving the “dividends of democracy,” the country's current form of democracy has favoured outside investors and sidelined the average Ghanaian. Using Ferguson's notion of topographies of power, the dominance of neo-liberal forms of transnational governmentality in Ghana is explored, as is an emerging form of struggle that combines Ghanaian social movements with transnational solidarity networks. Two contemporary examples of social movements in Ghana reveal how this emerging form of struggle also constructs a parallel topography of power where transnational solidarity networks turn local struggle into episodes deracinated from the location of struggle.
Résumé
Malgré les affirmations selon lesquelles le Ghana récolte maintenant les «dividendes de la démocratie», la forme de démocratie qu'il connaît actuellement a favorisé les investisseurs étrangers et mis à l'écart les citoyens ordinaires. S'appuyant sur la notion des topographies du pouvoir formulée par Ferguson, l'article explore la domination de formes néolibérales de gouvernance transnationale au Ghana et l'émergence d'une forme de lutte où les mouvements sociaux ghanéens se conjuguent aux réseaw de solidarité transnationaux. Deux exemples contemporains de mouvements sociaux ghanéens révèlent comment cette forme de lutte constmit aussi une topographie de pouvoir parallèle où les réseaux de solidarité transnationaux transforment les luttes locales en épisodes déracinés du site où celles-ci se livrent.