Area Measurement of Agricultural Fields from Satellite Images

RÉSUMÉ

Le présent article décrit les résultats d'une étude qui visait à déterminer la faisabilité de mesurer des aires agricoles à partir d'images satellites. À cet effet, des données du capteur TM de LANDSAT et des données du capteur Haute Résolution Visible de SPOT couvrant des secteurs agricoles caractérisés par des champs de petites (Québec) et de grandes (Saskatchewan) dimensions ont été analysées. Les mesures obtenues à partir des données satellites ont été comparées avec celles obtenues à partir de clichés aériens ou de cartes cadastrales. L'effet des divers prétraitements spatiaux et spectraux sur la précision des mesures a également été analysé. Les résultats montrent que dans le cas d'un champ de dimensions moyennes, il est possible d'obtenir un écart de 10 p. 100 ou moins entre les mesures effectuées à l'aide des données satellites et les mesures au sol si l'on utilise des sources de données et des algorithmes de prétraitement appropriés. Les champs de très petites dimensions de même que ceux voilés par les nuages ne peuvent être mesurés. Ces deux catégories représentaient 20 à 35 p. 100 de l'ensemble des champs soumis à cette étude.

SUMMARY

This paper describes results of a study to determine the feasibility of measuring areas of agricultural fields from satellite images. LANDSAT Thematic Mapper and SPOT High Resolution Visible data were analyzed for agricultural areas typified by small (Quebec) and large (Saskatchewan) fields. Satellite measurements were compared to values obtained from aerial photographs or cadastral maps. The effect of various spatial and spectral preprocessing operations on the accuracy of measurements was tested. Results show that for an average field size, the difference between satellite and ground measurements of 10 per cent or less can be achieved if appropriate data source and preprocessing algorithms are used. Very small fields and those obscured by clouds cannot be measured. In this study, these two categories represented 20 to 35 per cent of all fields studied.