Résumé
Le mouvement zapatiste a développé, depuis plus de 15 ans, une relation singulière au territoire, qui s'exprime particulièrement par l'autonomie de facto instaurée pour assurer sa gouverne. Cette autonomie est ancrée dans des institutions politiques et des organisations sociales auxquels participent la population. Ces espaces propres entraînent de nouvelles pratiques sociales, économiques et politiques de participation citoyenne. L'ensemble de ces lieux d'organisation collective construit un espace social et politique auquel s'identifient les zapatistes et qu'ils s'approprient. Il semble que les zapatistes se soient ainsi créé une citoyenneté que l'État leur refusait. Cette recherche a essayé de mettre au jour le lien entre les espaces de participation, l'autonomie et le développement du territoire.
Resumen
El movimiento Zapatista ha desarrollado, desde hace más de 15 años, una relación especial con el territorio, la cual se expresa particularmente en la autonomía de facto instaurada para su autogobierno. Tal autonomía está basada en instituciones políticas y organizaciones sociales en las que participa la población. Esos espacios propios implican nuevas prácticas sociales, económicas y políticas de participación ciudadana. El conjunto de esos lugares de organización colectiva construye un espacio social y político con el cual se identifican los zapatistas y del cual se apropian. Los Zapatistas parecen haber creado una ciudadanía que el Estado les rehusaba. Esta investigación trató de vislumbrar el vínculo entre los espacios de participación, la autonomía y el desarrollo del territorio.