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The post-war destruction of Swedish cities

Pages 412-429 | Published online: 30 Jun 2011
 

Abstract

The post-war redevelopment of Swedish inner cities entailed a radical destruction and rebuilding programme to reshape the centre of Swedish cities. The scale of this programme was significant and led to a major loss of building stock. The extent and underlying drivers of the regime precipitating mass demolition are explored as a confluence of many different vested interests. These included planning and architectural theories, the disregard for heritage, the cult of modernity, strong pressure groups formed by big business, including national retail chains, banking and insurance, and the oil–automotive complex. Technical obsolescence, spatial quality or diversity of property (real estate) were strong arguments for demolition. As a result of the extensive demolition and rebuilding, new national retail businesses flourished for a short period, while existing small businesses and workshops were destroyed and local people displaced. Preservation of buildings was limited to a few exemplary ones (partly due to weak preservation laws) with the loss of much of the historic fabric as well as the diversity of spaces and rental markets. The particular case of post-war Sweden suggests that the wholesale demolition was unnecessary in practical terms but undertaken to fulfil vested interests and ideological beliefs.

Le redéveloppement des centres-villes suédois dans l'après-guerre a entraîné un programme radical de destruction et de reconstruction visant à refaçonner le centre des villes suédoises. L'ampleur de ce programme a été considérable et a conduit à une perte importante du parc bâti. L'étendue et les facteurs sous-jacents du régime précipitant ces démolitions de masse sont examinés en tant que confluence de nombreux intérêts particuliers différents. Ceux-ci comprenaient les théories planificatrices et architecturales, le mépris du patrimoine, le culte de la modernité, les groupes de pression puissants constitués par les grandes entreprises, au nombre desquelles les enseignes nationales de la grande distribution, les banques et les sociétés d'assurances, et le complexe des industries pétrolières et automobiles. L'obsolescence technique, la qualité spatiale ou la diversité des biens immobiliers ont fourni de bonnes raisons d'opter pour la démolition. Du fait de ces démolitions et reconstructions massives, de nouvelles entreprises de commerce de détail de dimension nationale ont fleuri sur une courte période, alors que les petites entreprises et les petits ateliers qui existaient ont été détruits et que les populations locales ont été déplacées. La conservation des bâtiments s'est limitée à quelques constructions exemplaires (pour partie en raison de la faiblesse des lois de sauvegarde), ceci s'accompagnant de la perte d'une grande partie du tissu historique aussi bien que de la diversité des espaces et des marchés locatifs. Le cas particulier de la Suède de l'après-guerre suggère que la démolition en masse n'était pas nécessaire d'un point de vue pratique, mais a été entreprise pour satisfaire aux intérêts particuliers et aux convictions idéologiques.

Mots clés: parc bâti, démolition, destruction, patrimoine, villes, résorption de l'habitat insalubre, rénovation urbaine, Suède

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