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Promesses enterrées: l’évolution de la politique climatique du Canada à l’ère des Conservateurs

 

Abstract

En décembre 2011, le Canada devenait le premier pays à se retirer formellement du Protocole de Kyoto. Par ce retrait, le gouvernement canadien tournait la page à plus de deux décennies de négociations multilatérales où le Canada avait pourtant joué un rôle significatif dans l’édification du régime climatique international. Cette évolution rapide pousse nombre d'observateurs à affirmer que le renversement observé dans la politique étrangère se situe avec l'arrivée des Conservateurs. Mais qu'en est-il vraiment ? Alors que les émissions de GES ont augmenté de façon continuelle entre 1990 et 2012, peut-on véritablement parler de rupture dans la politique étrangère climatique canadienne avec l'arrivée au pouvoir des Conservateurs ? L'objectif de cet article est de présenter cette évolution dans la politique étrangère canadienne entre 1988 et 2012 en offrant une analyse des éléments de continuité et de rupture dans la politique étrangère canadienne à l’égard des changements climatiques au cours de cette période.

Notes

1. Annie Chaloux est chercheuse-boursière à la Chaire de recherche du Canada en économie politique internationale et comparée. Elle est aussi candidate au doctorat à l’École nationale d'administration publique (ENAP) et boursière du CRSH.

2. Entrevues effectuées entre novembre 2012 et mai 2013.

3. Entrevues effectuées entre novembre 2012 et mai 2013.

4. On peut se rappeler le bras de fer qui avait eu lieu à Copenhague entre le gouvernement conservateur et Jean Charest, qui reprochait alors à celui-ci d’être trop timide dans ses engagements de réduction des émissions de GES au pays et d’être à la remorque des États-Unis dans l’établissement de ses politiques climatiques (Olivier Citation2009).

5. Entrevues effectuées entre novembre 2012 et mai 2013.

6. Entrevues effectuées entre novembre 2012 et mai 2013.

7. Entrevues effectuées entre novembre 2012 et mai 2013.

8. L'accord de Copenhague prévoyait que les pays développés s'engageaient à fournir un soutien financier supplémentaire de 30 milliards de dollars entre 2010–2012, puis un accroissement du financement pour atteindre 100 milliards de dollars pour 2020.

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