Abstract
International law has occupied a central role in Canada’s definition as a nation. The Canadian Bill of Rights, followed by the Canadian Charter, embodied the convergence of Canadian values and global values, a collapsing of the boundaries between national law and international law. Human rights represented a form of cultural self-expression, a set of unifying principles essential to the construction of a common political and cultural space. Yet recent years have witnessed a discernible retreat from this romance between Canada and international human rights law. Whether it is tolerating torture in the war on terror, wilful blindness to the suffering of indigenous people or aiding and abetting atrocities in the name of corporate greed, there is a growing divergence between Canada and the ideals it espouses. At a time when long-cherished ideals have come under increasing strain, it appears that Canada has grown disenchanted with its past romance with international human rights law.
Résumé
Le droit international a joué un rôle central dans la définition du Canada en tant que nation. La Déclaration canadienne des droits, puis la charte canadienne des droits et libertés, ont incarné la convergence des valeurs canadiennes et des valeurs mondiales, un effondrement des frontières entre le droit national et le droit international. Les droits de l’homme représentaient alors une forme d’auto-expression culturelle, un ensemble de principes unificateurs, essentiels à la construction d’un espace politique et culturel commun. Pourtant depuis quelques années, on assiste à un recul perceptible de cette idylle entre le Canada et le droit international en ce qui concerne les droits de l’homme. Qu’il s’agisse d’une tolérance de la torture dans la guerre contre la terreur, d’un aveuglement intentionnel vis-à-vis des souffrances des personnes indigènes ou d’un soutien ou d’une complicité concernant les atrocités commises au nom du bénéfice des sociétés, l’écart entre le Canada et les idéaux qu’il épouse est croissant. À un moment où les idéaux chéris depuis si longtemps subissent des pressions croissantes, il semble que le Canada soit devenu désabusé par rapport à son ancienne idylle avec les droits humains internationaux.
Keywords:
Acknowledgements
The author gratefully acknowledges the research assistance of Ms. Kathleen McFarland.