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Correlates of life-history variation in Clethrionomys and Microtus (Microtinae)

&
Pages 329-334 | Received 05 Dec 1994, Accepted 19 May 1995, Published online: 24 Mar 2016
 

Abstract:

We investigated how life history traits in the microtine genera Clethrionomys and Microtus were related to four major correlates (seasonality, habitat, metabolic rate, and geographic range). We found that the degree of seasonality as measured by latitude, elevation, or length of the breeding season was not strongly associated with litter size within each of seven species. Correlations between litter size and measures of seasonality are much stronger when analyses are carried out at higher taxonomic levels. Species of New World Microtus were placed in five different vegetation habitat types (graminoids, forbs, deciduous, coniferous, and mixed). Species associated with coniferous forests were heavier, had larger litter sizes, and occurred in short season environments compared to those in other vegetation types. Species placed in two other habitat categories (soil moisture regimes and habitat-patch configurations) revealed no differences in any life history trait. Data from the literature showed that basal metabolic rates were negatively correlated with body weight. Neonate weight, weight at weaning, and growth to weaning were also negatively correlated with metabolic rate, but were not significant when the effects of body weight were removed by partial correlation. North American species with large geographic ranges had young which were weaned later and grew less rapidly to weaning than species occupying smaller ranges. However, when the two species that only occupy islands were excluded, geographic range was positively correlated with litter size. At the species level, vegetation habitat type along with seasonality seem to be the most important factors associated with life history variation in these microtines.

Résumé:

Nous avons étudié dans quelle mesure, chez les petits rongeurs appartenant aux genres Clethrionomys et Microtus, les caractéristiques de développement étaient liées avec quatre éléments principaux, soit la saisonnalité, l’habitat, le taux métabolique et l’étendue de l’aire géographique. Le niveau de saisonnalité déterminé par le biais de la latitude, de l’altitude ou de la durée de la saison de reproduction n’est pas en lien étroit avec la taille des portées, pour chacune des sept espèces étudiées. Les corrélations obtenues entre la taille des portées et les mesures de la saisonnalité sont beaucoup plus fortes en effectuant les analyses à des niveaux taxonomiques supérieurs. Les espèces de Microtus du Nouveau-Monde ont été mises dans cinq types d’habitats différents, soit dans un couvert de plantes graminoïdes ou de plantes herbacées à feuilles larges, ou sous un couvert forestier d’espèces à feuillage décidu ou d’espèces conifériennes, ou sous une forêt mixte. Les espèces associées aux forêts de conifères avaient un poids plus élevé et des portées plus grandes et elles se trouvaient dans des environnements où la saison de reproduction est écourtée, par comparaison aux espèces mises dans les autres types de couvert. Les espèces mises dans deux autres catégories d’habitats (définies sur la base des régimes hydriques et de la configuration en plaques des habitats) n’ont montré aucune différence quant à leurs caractéristiques de développement. Les données obtenues de la littérature scientifique indiquent que les taux du métabolisme basal sont négativement corrélés au poids corporel. Le poids à la naissance et au moment du sevrage ainsi que la croissance jusqu’au sevrage sont aussi négativement corrélés au taux métabolique. Toutefois, ces relations ne se sont pas avérées significatives lorsque l’effet du poids corporel a été soustrait par le biais de la corrélation partielle. Les espèces nord-américaines qui ont une vaste répartition géographique ont des jeunes dont le sevrage est plus tardif et dont la croissance jusqu’au sevrage demeure plus lente que chez les espèces dont l’aire de répartition géographique est plus restreinte. En excluant les deux espèces confinées aux îles, l’étendue de l’aire géographique est positivement corrélée à la taille des portées. Au niveau des espèces, le type d’habitat ainsi que la saisonnalité semblent constituer les deux facteurs principaux de variation dans les caractéristiques de développement de ces espèces de petits rongeurs.

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