Abstract:
Endemic grassland songbirds, including the Baird’s sparrow (Ammodramus bairdii), are adapted to breed in North American native prairie, an extremely rare habitat that is often grazed by cattle and continues to be threatened by cultivation. We determined the degree to which Baird’s sparrow numbers in mixed-grass prairie are associated with plant species composition and grazing pressure. Bird numbers in grazed native prairie correlated positively with grass/sedge cover and negatively with bare ground cover. Mean numbers of singing males were generally highest on ungrazed native prairie and similar in grazed introduced and grazed native vegetation, suggesting that birds are more affected by grazing pressure than by plant species composition. What attracts this species to introduced vegetation remains unclear.
Résumé:
Les oiseaux chanteurs endémiques à la prairie, incluant le passereau de Baird (Ammodramus bairdii), sont bien adaptés à la reproduction dans les prairies naturelles d’Amérique du Nord, un habitat très rare, largement soumis au broutement par le bétail et menacé par l’agriculture. Nous avons tenté de déterminer dans quelle mesure le nombre de passereaux de Baird est associé à la composition floristique et à la pression exercée par le broutement dans une prairie mixte. Le nombre d’oiseaux dans la prairie naturelle soumise au broutement et la présence d’un couvert constitué d’herbes et de joncs sont positivement corrélés, mais ce nombre est négativement corrélé à la présence d’une surface dénudée. Le nombre moyen d’oiseaux mâles chanteurs est généralement plus élevé dans la prairie naturelle non soumise au broutement, mais leur nombre est identique dans la prairie soumise au broutement, qu’elle soit naturelle ou modifiée par l’introduction d’espèces. Ces résultats semblent indiquer que les oiseaux sont plus affectés par la pression qu’exerce le broutement que par la composition floristique des prairies. Les conditions qui attirent cette espèce dans les prairies modifiées par l’introduction d’espèces demeurent obscures.