Abstract
In spite of the wealth of information about the role of semiochemicals in the behavior of non-parasitized aphids, the olfactory responses of parasitized aphids have yet not been studied. Although parasitoid-induced behavioral changes have been shown in aphids, the cues involved in those behaviors are not well known. We studied the behavior of Sitobion avenae (Fabricius), non-parasitized and parasitized by Aphidius ervi Haliday, toward volatiles of conspecifics and of the hyperparasitoid Alloxysta victrix (Westwood) in an olfactometer. At 120 hours after parasitization, the aphids were significantly attracted by females of the hyperparasitoid, while 160 hours after parasitization the aphids were significantly repelled by conspecifics. Non-parasitized aphids showed neither attraction nor repellence toward either hyperparasitoids or conspecifics. Our results show that volatiles are involved in behavioral differences associated with parasitization. The results are discussed in relation to evolutionary hypotheses to explain the behavioral modifications in parasitized aphids.
Résumé:
Malgré l’abondance d’information sur le rôle des composés sémiochimiques dans le comportement des pucerons non parasités, les réponses olfactives des pucerons parasités n’ont pas encore été étudiées. Bien que des changements comportementaux induits par le parasitoide aient été observés chez les pucerons, les signaux propres à ces comportements ne sont pas bien connus. Nous avons étudié les réponses de Sitobion avenae (Fabricius) non parasité et parasité par Aphidius ervi Haliday, à des composés volatiles issus d’individus de la même espèce et de l’hyperparasitoïde Alloxysta victrix (Westwood) dans un olfactomètre. Cent vingt heures suivant l’infestation, les pucerons étaient attirés par des femelles de l’hyperparasitoïde, tandis que cent soixante heures après, les pucerons étaient repoussés par l’odeur d’individus de la même espèce. Les pucerons non parasités ne montraient aucune attraction ou répulsion à l’endroit des hyperparasitoïdes ou des individus de la même espèce. Nos résultats montrent que les différences comportementales dues au parasitisme impliquent des composés volatiles. Les résultats sont discutés en rapport avec des hypothèses évolutives pour expliquer les modifications comportementales des pucerons parasités.