ABSTRACT
Between 1987 and 1995, research papers published in five leading journals of applied ecology and conservation biology (AECB) were overwhelmingly produced by American and British authors. A significant proportion of overall variation in research productivity among nations could be explained by differences in gross national product (GNP). Here, we used bibliometric analyses for a comparative assessment to determine if geographical patterns of research changed or remained consistent between the periods, 1987–1995 and 2007–2015. Our results revealed an absence of a marked increase in geographical diversity of research. Imbalances persisted in global research efforts in five leading journals, with research productivity remaining significantly correlated to national differences in wealth. There is a disparity between where scientific research continues to be conducted and where hotspots of biodiversity are known to exist as indicated by our study and several other recent papers. This is an alarming finding as research is needed to establish conservation status, and work by others shows that the level of conservation spending is significantly correlated with mitigating biodiversity loss and improving species at risk status.
RÉSUMÉ
Entre 1987 et 1995, les articles publiés dans cinq des principales revues en écologie appliquée et en biologie de la conservation ont été en grande majorité produits par des auteurs américains et britanniques. Une proportion significative de la variation totale de productivité en recherche entre les nations s’expliquait alors par des différences de produit national brut. Nous avons utilisé des analyses bibliométriques pour déterminer si les patrons géographiques de recherche avaient changé ou étaient restés constants entre les périodes 1987–1995 et 2007–2015. Nos résultats montrent une absence d’augmentation marquée de la diversité géographique des recherches publiées. Les déséquilibres persistent dans les efforts de recherche à l’échelle planétaire, tels que reflétés par les publications dans les cinq revues étudiées; la productivité en recherche demeure significativement corrélée à la richesse nationale. Il y a une disparité entre les endroits où la recherche continue de se faire et où se trouvent les points chauds de diversité, tel que le montrent nos résultats et plusieurs autres recherches récentes. C’est troublant puisque la recherche est nécessaire pour établir les besoins de conservation, et puisque d’autres études ont montré que le niveau d’investissement en conservation est significativement corrélé avec la mitigation de la perte de biodiversité et l’amélioration de la situation des espèces menacées.
Acknowledgments
The authors sincerely thank the Editor-in-Chief, Hugo Asselin, and an anonymous reviewer for their suggestions and comments, which contributed substantially to improving the manuscript.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the authors.
Supplementary material
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