Abstract
Before this study, the ligneous flora of the Cataracts plate was known only very partially. It was limited to the savannah species of the shrubby layer and an unpublished floristic statement (1950) of about thirty forest species. As for the principal wood (14 species) interested by the forest industry, data are available since the year 2005, within the framework of the inventory of the forest unit of installation Loamba which integrates the forests of our zone of investigation. With the present stage of knowledge, it is inventoried 153 woody species being distributed in 42 families whose floristic diversity varies from 0.65 to 13.07%. As in the African tropical forests, the families best represented are Fabaceae, Euphorbiaceae, Malvaceae and Rubiaceae. In spite owing to the fact that the Cataracts plate evolve in the Guineo-Congolese—Zambezienne transition zone, the phytogeographical analysis shows that the element base is dominated by the guinéo-Congolese species (59.86%). The floristic composition and the phytogeographical behaviour of this flora seem to mark its affinities with the Mayombian and Chaillu flora.
Résumé
Avant cette étude, la flore ligneuse du plateau des Cataractes n'était connue que très partiellement. Elle se limitait aux espèces savanicoles de la strate arbustive et d'un relevé floristique non publié (1950) d'une trentaine d'espèces forestières. Quant aux principales essences de bois d'oeuvre, des données sont disponibles depuis l'an 2005, dans le cadre de l'inventaire de l'unité forestière d'aménagement de la Loamba qui intègre les forêts de notre zone d'investigation. Au stade actuel des connaissances, il est inventorié 153 espèces ligneuses se répartissant dans 42 familles dont la diversité floristique varie de 0,65 à 13,07%. Comme dans les forêts tropicales africaines, les familles les mieux représentées sont les Fabaceae, les Euphorbiaceae, les Malvaceae et les Rubiaceae. En dépit du fait que le plateau des Cataractes évolue dans la zone de transition guinéo-congolaise—zambézienne, l'analyse phytogéographique montre que l'élément base est dominé par les espèces guinéo-congolaises (59,86%). La composition floristique et le comportement phytogéographique de cette flore semblent marquer des affinités avec les flores mayombienne et du Chaillu.