Abstract
This paper explores the question whether workers of different generations significantly diverge in their perceptions of work–family conflict and job insecurity and implications of such differences on affective commitment and job satisfaction. Given the explorative nature of this study, we use a multi-method approach which relies on a focus group with Italian graduated students and on a field study with workers from an Italian food processing company respectively grouped in three generational cohorts: Baby Boomers, gen Xers, and Millennials. Overall, our findings demonstrate that workers belonging to different generational cohorts display divergent perceptions of work–family conflict and job insecurity. However, the effects of such perceptions on work attitudes are not directly correlated with the experienced levels of job insecurity and work–family conflict. That is, although Millennials tend to perceive a higher level of job insecurity than Baby Boomers and gen Xers, job insecurity is more likely to produce negative consequences on work attitudes among Baby Boomers and gen Xers rather than among Millennials. Notably, our findings indicate that there are no significant differences with regard to the effects of work–family conflict on affective commitment and job satisfaction among the three generational cohorts considered.
Cet article explore la question de savoir si les travailleurs de différentes générations divergent de manière significative dans leurs perceptions du conflit vie personnelle-vie professionnelle et du la sécurité de l'emploi et les implications de ces différences sur l'engagement affectif et la satisfaction au travail. Compte tenu de la nature exploratoire de cette étude, nous utilisons une approche multi-méthode qui s'appuie sur un groupe de discussion avec des diplômés Italiens et sur une étude de terrain avec les travailleurs d'une entreprise italienne de la transformation des aliments respectivement regroupés en trois cohortes générationnelles: les Baby-Boomers, la génération X et la génération millénaire. Nos résultats démontrent que les travailleurs appartenant à différentes cohortes générationnelles affichent des perceptions très divergentes du conflit vie personnelle-vie professionnelle et de l'insécurité de l'emploi. Cependant, les effets de ces perceptions sur les attitudes de travail ne sont pas directement corrélés avec les niveaux d'expérience de sécurité de l'emploi et du conflit travail-famille. Par exemple, malgré la génération Millénaire a tendance à percevoir un niveau plus élevé de l'insécurité de l'emploi que les Baby-Boomers et la génération X, insécurité de l'emploi est plus susceptible de produire des conséquences négatives sur les attitudes de travail entre les baby-boomers et la génération X plutôt que chez les Millénaires. Notamment, nos résultats indiquent qu'il n'y a pas de différences significatives en ce qui concerne les effets du conflit vie personnelle-vie professionnelle sur l'engagement affectif et la satisfaction au travail entre les trois cohortes générationnelles considérés.