Growing rejection of female genital cutting among women of reproductive age in Amhara, Ethiopia

Abstract

Data on female genital cutting are presented from 1942 women aged 15–49 years in Amhara region, Ethiopia, 2005. Reportedly 69% (1333/1942) had undergone the procedure. Rates showed a secular decline, decreasing from 77% in women aged 45–49 years old to 59% in those age 15–24 years. Of women with daughters, 64% had at least one circumcised daughter. Again, prevalence declined from 78% in daughters of mothers aged 45–49 years to 45% in those aged 15–24 years. In logistic regression, controlling for maternal FGC status, age and religion, maternal education was a strong predictor of having a circumcised daughter. Fifty‐four percent of respondents disapproved of the continuation of FGC. In logistic regression controlling for covariates, education and self‐empowerment were factors associated with rejecting FGC. Women who had ever attended a school had a 4‐fold increase in the odds of disapproving the practice than those who never did and respondents who scored high on empowerment indices had a 1.5‐fold increase in the odds to favour discontinuation compared to women scoring low. Future efforts to eliminate this harmful practice should be particularly directed to illiterate populations in rural areas. Efforts strengthening women's empowerment will accelerate the progress of these programmes.

Résumé

Des données sur la mutilation génitale féminine (MGF), datant de 2005 et issues d'une enquête menée parmi 1942 femmes âgées de 15 à 49 ans dans la région d'Amhara en Éthiopie, sont présentées ici. Il ressort de l'enquête que 69 % de ces femmes (1333/1942) ont subi cette mutilation. Les taux de recours à cette pratique montrent que celle‐ci accuse un déclin historique ‐ de 77 % chez les femmes de 45 à 49 ans, à 59 % chez les femmes de 15 à 24 ans. Pour 64 % des femmes ayant des filles, au moins une des filles a été excisée. Mais la prévalence de la mutilation génitale décline aussi dans cette population, passant de 78 % chez les filles dont les mères ont entre 45 et 49 ans, à 45 % chez celles dont les mères ont entre 15 et 24 ans. Appliquée à l'analyse, la régression logistique contrôlant pour le statut MGF, l'âge et la religion des mères, révèle que du niveau d'éducation de ces dernières dépend fortement la probabilité d'avoir une fille excisée. Cinquante‐quatre pour cent des répondantes désapprouvent la pérennisation de la MGF. En régression logistique contrôlant pour des co variables, l'éducation et l'auto empowerment sont des facteurs de rejet de la MGF. Chez les femmes ayant été à l'école, les chances de réprobation de la MGF sont multipliées par quatre, comparativement au ratio observé chez celles qui ne sont jamais allées à l'école; et les répondantes qui ont des scores élevés d'empowerment montrent une multiplication par 1.5 des chances de préférer la disparition de la MGF, par comparaison avec celles dont ces scores sont faibles. A l'avenir, les campagnes d'éradication de cette pratique néfaste devraient viser particulièrement les populations illettrées des zones rurales, et les programmes de renforcement de l'empowerment des femmes en accéléreront les progrès.

Resumen

Presentamos los datos sobre la ablación genital femenina en un grupo de 1942 mujeres con edades entre 15 y 49 años en la región de Amhara, en Etiopía, en 2005. Según informaron las mujeres, un 69% (1333/1942) habían sido sometidas a esta intervención. Las tasas mostraron un descenso secular, disminuyendo de un 77% en mujeres entre 45 y 49 años a un 59% en mujeres de 15 a 24 años. De las mujeres con hijas, un 64% tenía al menos una hija que había sido circundada. De nuevo, la prevalencia disminuyó de un 78% en las hijas con madres de 45 a 49 años a un 45% en las hijas con madres de 15 a 24 años. En la regresión logística, si se tenían en cuenta los factores como el estado maternal de la mutilación genital femenina, la edad y la religión, la educación maternal era un importante determinante para pronosticar que una hija hubiese sido circundada. El cincuenta y cuatro por ciento de entrevistadas indicaron estar en contra de continuar con la mutilación genital femenina. En la regresión logística y controlando las covariantes, la educación y el fortalecimiento personal fueron factores que se relacionaban con el rechazo a practicar la mutilación genital femenina. Las mujeres que habían podido ir al colegio mostraron un aumento multiplicado por cuatro en la probabilidad de rechazar la práctica comparado con las que nunca habían recibido educación, y las entrevistadas que mostraron un alto nivel de índices de fortalecimiento personal mostraban un aumento multiplicado por 1,5 en la probabilidad de estar a favor de descontinuar esta práctica en comparación con las mujeres que mostraban puntuaciones bajas. Para eliminar esta práctica dañina se deberían aunar esfuerzos dirigidos especialmente a las poblaciones analfabetas en las zonas rurales. Mediante esta labor por aumentar el fortalecimiento de las mujeres conseguiremos poner en marcha estos programas cuanto antes.

Keywords:

• Ethiopia
• female genital cutting
• female genital mutilation
• female circumcision
• empowerment

Acknowledgments

Thanks are due to the colleagues of the School of Public Health, Addis Abeba University for their kind and continuous support, to ORC Macro, Calverton, MD, USA for collecting and providing the data and to J. Jacob and F. Salvati for comments on the manuscript. Sibylle Rahlenbeck was supported by the German Academic Exchange Service (DAAD, grant no. 0809254).