Forced sex, rape and sexual exploitation: attitudes and experiences of high school students in South Kivu, Democratic Republic of Congo

Abstract

This paper reports on fieldwork carried out in 2011 with the aim of investigating the attitudes and reported behaviour of Congolese high school students concerning sexual relationships. A total of 56 boys and girls aged 16–20 from two urban and two rural high schools in South Kivu Province took part in focus groups, and 40 of these were subsequently interviewed individually. The majority of boys felt that they were entitled to sex from their girlfriends and that if persuasion was unsuccessful, the use of force was legitimate; this, in their minds, did not constitute rape. Girls, on the other hand, were clear that such forced sex was rape. However it may be understood, rape was perceived as having increased in recent years and was explained by weak legal systems, pornography and provocative dressing by girls. Boys were angry at the competition from older, often married, men who were able to provide monetary and other incentives to the girls.

En este artículo mostramos el trabajo de campo llevado a cabo en 2011 cuyo objetivo era investigar las actitudes y el comportamiento informado de estudiantes congoleños de enseñanza secundaria con respecto a las relaciones íntimas. En este estudio, en el que participaron un total de 56 chicos y chicas con edades comprendidas entre los 16 y los 20 años de escuelas secundarias, dos urbanas y dos rurales, de la provincia de Kivu del Sur, se organizaron charlas en grupo, y 40 de estos jóvenes fueron entrevistados después de forma individual. La mayoría de los chicos creían que tenían derecho a tener relaciones sexuales con sus parejas, y si no conseguían persuadirlas, era legítimo usar la fuerza; esto, en su opinión, no significaba una violación. Por el contrario, para las chicas tal uso de la fuerza en las relaciones sexuales sí constituía una violación. Independientemente de cómo definían una violación, los jóvenes consideraban que las violaciones habían aumentado en los últimos años debido a sistemas legales deficientes, pornografía y la vestimenta provocativa de las chicas. A los chicos les irritaba tener que competir con hombres más mayores, con frecuencia casados, que ofrecían dinero y otros incentivos a las chicas.

Cet article rend compte d'un travail de terrain conduit en 2011, dont l'objectif était d'explorer les attitudes et les comportements rapportés d'élèves du secondaire concernant les relations. 56 garçons et filles, âgés de 16 à 20 ans, inscrits dans deux écoles secondaires situées en zone urbaine et de deux autres écoles secondaires situées en zone rurale dans la province du Sud-Kivu ont participé à des groupes de discussion thématique, 40 d'entre eux ayant été interrogés individuellement. La plupart des garçons ont déclaré qu'ils étaient en droit d'avoir des rapports sexuels avec leurs petites amies et que s'ils n'arrivaient pas à les en persuader, leur usage de la force était légitime; dans leur esprit, cela ne constituait pas un viol. Pour les filles, en revanche, il était clair que les relations sexuelles forcées constituaient le viol. Cependant le viol était perçu par les garçons comme étant de plus en plus fréquent au cours des ans et justifié par des systèmes juridiques inexistants, la pornographie et les tenues vestimentaires provocantes des filles. Les garçons ressentaient de la colère vis-à-vis des hommes plus âgés et souvent mariés, parce qu'ils les concurrençaient grâce à leur capacité à donner de l'argent et d'autres récompenses aux filles.

Keywords::

• rape
• gender violence
• young people
• sexual exploitation
• Democratic Republic of Congo