Abstract
The birth control pill is one of the most popular forms of contraception in North America and has been a key player in women’s rights activism for over 50 years. In this paper, I conduct a feminist deconstructive analysis of 12 biomedical texts on the birth control pill, published between 1965 and 2016. This study is situated amongst the feminist scholarship that challenges the representation of women’s bodies in biomedicine. Findings suggest that clinical texts on the birth control pill continue to universalise women’s lives and experiences, and essentialise them based on their reproductive capacities. One way the texts accomplish this is by making women absent or passive in the literature thereby losing concern for the diversity of their lives, interpretations and identities as more than reproductive beings. The consequence of such representations is that biomedical texts disseminate limited forms of knowledge, in particular concerning definitions of ‘natural’ and ‘normal’ behaviour, with important consequences for the embodied experiences of women.
Résumé
La pilule contraceptive est l’une des méthodes de contraception les plus populaires en Amérique du Nord. Elle a été un enjeu clé du militantisme du droit des femmes pendant plus de 50 ans. Dans cet article, je procède à une analyse déconstructiviste de 12 textes biomédicaux sur la pilule contraceptive, publiés entre 1965 et 2016. Cette étude se positionne dans la littérature féministe qui remet en question la représentation des corps féminins dans la biomédecine. Les résultats suggèrent que les textes médicaux sur la pilule contraceptive continuent à universaliser les vies et les expériences des femmes, et à les essentialiser sur la base de leurs capacités reproductives. L’une des manières dont les textes parviennent à provoquer cette situation est de rendre les femmes absentes ou passives dans la littérature, et ainsi, de gommer tout intérêt pour la diversité de leurs vies, leurs interprétations et leurs identités, au-delà de leur représentation en tant qu’êtres reproductifs. La conséquence de telles représentations est que les textes biomédicaux diffusent des formes très limitées de connaissances, en particulier concernant les définitions des comportements « naturels » et « normaux », avec d’importantes conséquences pour les expériences incarnées des femmes.
Resumen
La píldora anticonceptiva es uno de los métodos de contracepción más populares en Norteamérica y ha sido un factor decisivo en el activismo de los derechos de las mujeres durante más de 50 años. En este artículo, llevo a cabo un análisis feminista deconstructivo de 12 textos biomédicos sobre la píldora anticonceptiva, publicados entre 1965 y 2016. Este estudio se sitúa entre los estudios feministas que cuestionan la representación de los cuerpos de las mujeres en la biomedicina. Los resultados indican que los textos clínicos sobre la píldora anticonceptiva siguen generalizando las vidas y las experiencias de las mujeres, y las esencializan a partir de sus capacidades reproductivas. Una manera de conseguir esto en los textos es hacer que las mujeres sean objetos ausentes o pasivos en la bibliografía, perdiendo así la preocupación por el interés en la diversidad de sus vidas, interpretaciones e identidades convirtiéndolas en meros seres reproductivos. Tales representaciones se traducen en una proliferación en los textos biomédicos de formas gravemente limitadas de conocimiento, en concreto con respecto a las definiciones de comportamiento “natural” y “normal”, con importantes repercusiones para las experiencias personificadas de las mujeres.