Yoruba culture and the resilience of HIV-positive adolescent girls in Nigeria

Abstract

Although there is a growing body of research exploring the influence of culture on the resilience of African youth, few studies have examined how culture constrains or enables resilience among HIV-positive adolescent girls from the perspective of the young women themselves. This paper reports on the findings from a qualitative study of five purposively selected girls living with HIV in Ibadan, Nigeria. By analysing data drawn mainly from interviews and observations, we explored how cultural influences promote or limit resilience in participants. Social-ecological resilience theory was used to document and interpret the findings. While some cultural values and perceptions enable resilience, others constrain participants’ resilience trajectories. However, the girls were able to navigate through these constraints using their cultural identities and coping strategies, such as future dreams, emotional and physical resources linked to spirituality and networks of friends and families. Findings have implications for policymakers, researchers and programmers in strengthening the health and resilience of young people in the face of HIV.

Résumé

Malgré le nombre croissant de recherches sur l’influence de la culture sur la résilience des jeunes Africains, peu d’études ont examiné comment la culture restreint ou favorise la résilience chez les adolescentes vivant avec le VIH, du point de vue de ces mêmes jeunes femmes. Cet article rend compte des résultats d’une étude qualitative conduite avec 5 filles vivant avec le VIH à Ibadan, Nigéria, et délibérément sélectionnées. L’analyse des données principalement obtenues grâce aux entretiens et aux observations nous a permis d’examiner comment les influences culturelles favorisent ou limitent la résilience chez les participantes. Les résultats ont été interprétés et étayés à travers le prisme de la résilience socio-écologique. Alors que certaines valeurs et perceptions culturelles sont favorables à la résilience, d’autres restreignent les trajectoires de résilience des participantes. Les filles étaient toutefois en capacité de se frayer un parcours à travers ces contraintes en s’appuyant sur leurs identités culturelles et leurs stratégies d’adaptation, telles que leurs rêves d’avenir, leurs ressources émotionnelles et physiques en rapport avec la spiritualité, et leurs réseaux d’amis et familiaux. Ces résultats ont des implications pour les décideurs politiques, les chercheurs et les programmateurs qui se préoccupent de la santé et de la résilience chez les jeunes confrontés au VIH.

Resumen

Aunque hay cada vez más trabajos de investigación en los que se analiza la influencia de la cultura en la resiliencia de jóvenes africanos, en pocos estudios se ha examinado cómo la cultura limita o fomenta la resiliencia entre chicas adolescentes seropositivas con el VIH desde la perspectiva de las mismas jóvenes. En este artículo informamos sobre los resultados de un estudio cualitativo de cinco chicas seropositivas seleccionadas expresamente en Ibadan, Nigeria. Al analizar los datos extraídos principalmente de las entrevistas y observaciones, estudiamos en qué medida las influencias culturales fomentan o limitan la resiliencia en las participantes. Para interpretar y documentar los resultados usamos la teoría de resiliencia socioecológica. Si bien algunos valores y percepciones culturales fomentan la resiliencia, otros limitan las trayectorias de resiliencia de las participantes. Sin embargo, las chicas eran capaces de desenvolverse a través de estas limitaciones mediante sus identidades culturales y estrategias de defensa, tales como sueños futuros, recursos emocionales y físicos relacionados con la espiritualidad, y redes de amigos y familias. Los resultados tienen implicaciones para legisladores, investigadores y programadores en lo que concierne a reforzar la salud y la resiliencia de los jóvenes frente al VIH.

Keywords:

• Culture
• female sexuality
• HIV prevention
• resilience
• young people
• Nigeria

Acknowledgement

I thank Linda Theron for her supervisory inputs, which enriched my understanding of this topic.