Abstract:
The author argues that there is a causal promise in pedagogic assumptions about the teaching and learning of science. That is, if teacher educators convince pre‐service teachers a concept is important, they will use it. As a result of a study of five beginning teachers, the author came to question this promise, through a critical ideological frame. In this study, the beginning teachers, who were taught critical science education as pre‐service students, claimed that they embraced this approach in their own teaching practices. However, on investigation, it was found that the teachers were not doing critical science education, as presented in their pre‐service course. This presented a paradox: What does it mean when the dualism of either taking up a theory or resisting it is shattered? Using a feminist post‐structuralist analysis to explore this paradox, the author critiques modernist notions of self, language, and desire to offer another way of making sense of what these teachers discussed. Upon reflection, the author outlines how feminist post‐structuralism has influenced her own practice teaching critical science education.
Résumé:
L'auteur soutient qu'il existe une promesse implicite de type causal dans les hypothèses pédagogiques sur l'enseignement et l'apprentissage des sciences. Autrement dit, si les didacticiens réussissent à persuader les futurs enseignants qu'un concept est important, ces derniers se serviront de ce concept. Au terme d'une étude portant sur cinq enseignants débutants, l'auteur remet en question cette promesse en didactique des sciences par le biais d'un cadre idéologique critique. Dans cette étude, les enseignants débutants, qui avaient étudié l'enseignement critique des sciences au cours de leur formation, affirmaient qu'ils appliquaient les principes de cette approche dans leur pratique de l'enseignement. Cependant, une analyse de leur enseignement révèle qu'ils ne pratiquent pas l'enseignement critique des sciences tel que présenté pendant leur formation. Il y a donc là un paradoxe: que se passe‐t‐il lorsque le dualisme qui consiste à souscrire ou à résister à une théorie vole en éclats ? Grâce à une analyse féministe post‐structurale permettant d'explorer ce paradoxe, l'auteure critique les notions modernistes de soi, de langage et de désir, et présente une autre façon d'interpréter le contenu des discussions de ces enseignants. Après réflexion, l'auteure souligne l'influence du poststructuralisme féministe sur sa propre pratique de l'enseignement critique des sciences.