Abstract
This paper presents findings from a qualitative study with activists and argues that social activism, particularly public protests, cannot adequately be described by current leisure theory and suggests that a new concept is needed. The notion of civil leisure is then developed and denned as leisure based in resistance concerned with creating public discursive space. This notion is important because it emphasizes the extent to which leisure might be re‐constituted as a public, collective realm where discussions about society can take place. The author concludes by calling on leisure researchers to probe this notion in an effort not just to address the importance of activism as a leisure form, but also to rejuvenate the discussion of leisure, politics, and social change more generally.
Résumé
Cet article présente les constatations d'une étude qualitative des activistes et plaide le fait que l'activisme social, les manifestations publiques en particulier, ne peut être décrit d'une façon adéquate dans le cadre de la théorie de loisir contemporaine, ce qui suggère le besoin d'une nouvelle unité conceptuelle. La notion de loisir civique est, à son tour, développée et définie comme un loisir basé sur la résistance concernée avec la création d'une espace de débat publique. Cette notion est importante car elle met en relief l'ampleur du champ de loisir en tant que domaine publique et collective dans les limites de laquelle les débats sur la société peuvent commencer. L'auteur conclut l'article avec un appel aux chercheurs en loisir pour qu'ils/elles examinent cette notion dans un effort axé non seulement sur le fait d'aborder l'importance de l'activisme comme une forme de loisir, mais aussi sur l'action de rajeunir la discussion sur le loisir, la politique et le changement sociale d'une façon plus générale.