Abstract
This paper studies the leisure activity of anime fansubbing, where fans of Japanese animation subtitle these shows for distribution to other fans in their own native languages. This activity is studied within the framework of cultural politics whereby it will be shown that fansubbers, as “lead‐producers,” hold perceptions of cultural differences and how these differences should be (re)presented. Illustrated empirically using the themes of male/female, fictive kinship and human emotive discourse, fansubbers understand and promote the dichotomy of East/West by conceptualizing “Other” cultures as “Another,” in that they imply that “Other” cultures are “different” but must be accommodated in order for consumption to take place. In this regard, fansubbers actively engage in a constant negotiation of “familiarity” and “foreignness” within an imaginary and normative framework.
Résumé
Cet article étudie l'activité de loisirs de l'anime ≪ fansubbing ≫, où les amateurs d'animation japonaise sous‐titrent ces expositions pour la distribution à d'autres amateurs dans leurs propres langues maternelles. Cette activité étudiée dans un cadre de politique culturelle, démontre comment les ≪ fansubbers ≫ deviennent des fabricants culturels, et illustre comment ces différences sont (re)présentées. En utilisant les thèmes de male/femelle, parenté fictive, et discours émotif, les “fansubbers” favorisent la dichotomie d'est/ouest et conceptualise les différences culturelles en tant que ≪ l'autre ≫. Le fait que ces cultures différentes doivent être adaptées et transformé afin d'être consommé par d'autres consommateurs est discuté. À cet égard, les fansubbers s'engagent dans un cadre imaginaire et fictif d'où la négociation constante entre le familier et l'étranger est constamment disputée.