Abstract
In this paper we describe a spatial approach toward leisure inquiry to report in part on a three‐year, arts‐based ethnographic study conducted through an urban recreation music program called The Beat of Boyle Street. Adopting the French philosopher/sociologist Henri Lefebvre's concepts of “rhythmanalysis” (2004) and the social “production of space” (1991), we question how young people produce and represent everyday urban spaces through leisure (e.g., hip‐hop musical practices), and explore how spatial inquiry informs ideas about leisure, youth popular cultures, and power relations. This focus emphasizes the politics of popular leisure as spatial practices; popular practices which produce social space. This paper broadens a number of under‐theorized and under‐explored aspects of leisure research, primarily in terms of social space, and additionally in terms of popular culture, racialized bodies and identities, and boundaries of difference.
Résumé
Dans cet article nous décrivons l'application d'une enquête ethnographique spatiale des loisirs chez un programme urbain de musique récréative appelé le ≪ battement de la rue de Boyle ≫. Adoptant des concepts comme la ≪ rhythmanalysis ≫ (2004) et la ≪ production sociale de l'espace ≫ (1991), développé par le philosophe/sociologique français Henri le Lefebvre, nous examinons comment les jeunes produisent et représentent les espaces urbains journaliers dans leurs loisirs (par exemple, pratiques en matière musicale du hip‐hop), et nous explorons comment l'enquête spatiale informe les idées au sujet des loisirs, des cultures populaires de la jeunesse, et des relations de puissance. Cet article élargit un certain nombre de sous‐théorisée et les aspects sous‐explorés de la recherche de loisirs, principalement en termes d'espace social, et en plus en termes de culture populaire, l'identité ethnique, et les différences.