Abstract
In recent decades, new flows of private and philanthropic capital – including those that fund ‘global health’ interventions – are impacting public health in Mozambique. In addition to transforming possibilities for access to care, these forms of medical investment are also changing experiences of medical labour and the subject positions that medical labour entails; for many public health workers, new opportunities for employment coexist with new frustrations and challenges. Contrasting the experiences of differently situated health workers, this article argues that the transformation of public health is also remaking the aspirations, class positions, and professional hierarchies of medical labour. In this context of rapidly shifting professional identities, ‘studying up’ becomes both a revealing and a fraught endeavour, as recent and long-standing class positions are articulated in new and sometimes competing ways. Studying up in the context of Maputo’s public medical services thus means asking new questions both about individual experiences of aspiration, mobility, and subjectification and about how hierarchy, care, and professional identity are constituted today.
Ces dernières décennies, de nouveaux flux de capitaux privés et philanthropiques – y compris ceux qui financent des opérations «santé mondiale» – ont un impact sur la santé publique au Mozambique. En plus de transformer les possibilités d’accès aux soins, ces formes d’investissements médicaux changent aussi les expériences de travail médical et les positions de sujet que le travail médical implique; pour de nombreux travailleurs de la santé publique, nouvelles possibilités d’emploi coexistent avec nouveaux défis et frustrations. En contrastant les expériences des travailleurs de la santé dont la situation diffère, cet article soutient que la transformation de la santé publique est également en train de renouveler les aspirations, positions de classe et hiérarchies professionnelles de la main-d’œuvre médicale. Dans ce contexte d’évolution rapide des identités professionnelles, ‘étudier vers le haut’ devient une tâche à la fois révélatrice et difficile puisque les récentes et anciennes positions de classe sont articulées de manières nouvelles et parfois concurrentes. Etudier vers le haut dans le contexte des services médicaux publics de Maputo signifie donc poser de nouvelles questions, à la fois sur les expériences individuelles d’aspiration, de mobilité et de subjectivation, et sur la façon dont la hiérarchie, les soins et l’identité professionnelle sont aujourd’hui constitués.
Acknowledgement
The author thanks Rebecca Warne Peters and Claire Wendland for organizing the 2013 AAA Panel on ‘Studying Up in Africa’ and for their thoughtful editorial guidance. The author is grateful to Luisa, Carolina, and many others who made this research possible.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.