Abstract
One of the most abiding accusations in the debate on homosexuality in Africa is that the whole enterprise is ‘western’ and that it lacks ‘a true African flavour’. For some, the insistence on the human rights of homosexuals is a Euro-American imposition, while others contend that the whole raft of terms used in the discourse is foreign. Thus, terms such as ‘queer’ and ‘LGBTI’ (lesbian, gay, bisexual, transgender and intersex) are regarded as exogenous and as confirming the crisis which characterizes discourses on homosexuality in Africa. When this is added to the widely held perspective that homosexuality is ‘of foreign origin’, the contestation is deepened even further. Consequently, there have been efforts by some scholars and activists to Africanize the discourse on homosexuality in Africa. These have included the quest to use African terms for homosexuality and exhortations to deploy African epistemologies in discourses on homosexuality. This article seeks to examine the background issues and assess the gains and losses in the quest to Africanize homosexuality discourses. It analyses the politics of these discourses and highlights their underlying assumptions and tensions.
L’une des accusations les plus récurrentes dans le débat sur l’homosexualité en Afrique est que l’entreprise dans son ensemble est « occidentale » et qu’il manque « une véritable saveur africaine. » Pour certains, l’insistance sur les droits de l’homme des homosexuels est une imposition Euro-américaine, tandis que d’autres prétendent que l’ensemble des termes employés dans le discours est étranger. Ainsi, des termes comme « queer, » et « LGBTI » (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes) sont considérés comme exogènes et comme confirmant la crise caractérisant les discours sur l’homosexualité en Afrique. Lorsque ceci s’ajoute au point de vue largement partagé que l’homosexualité est « d’origine étrangère », la contestation s’approfondit encore davantage. Par conséquent, des chercheurs et des activistes se sont efforcés d’africaniser le discours sur l’homosexualité en Afrique. Ces efforts ont inclus des recherches visant à employer des termes africains pour parler d’homosexualité et des appels au déploiement d’épistémologies africaines dans les discours sur l’homosexualité. Cet article s’attache à étudier les questions de fonds et évaluer les gains et les pertes dans cette quête pour africaniser les discours sur l’homosexualité. Il analyse les politiques desdits discours et souligne les suppositions et les tensions sous-jacentes.
Mots-clés:
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the authors.