Abstract
This article examines the widespread notion that homosexuality is ‘unAfrican’ in relation to a historical contextual factor that has been widely neglected within efforts to situate and make sense of this widespread notion: the legacy of western population control interventions in Africa and the anxieties, fears and suspicions that they have provoked. The article discusses the relevance of population control history within efforts to understand emerging forms of intolerance towards lesbian, gay, bisexual, transgender, intersex and queer (LGBTIQ+) people across the continent. Western population control interventions initiated after the official demise of colonial governments have provided a historical basis for suspicions and rumours about how the West continues to manipulate and control African communities despite the formal termination of colonial rule. While positivist western epistemic frameworks have largely constructed such suspicions as ‘irrational’ and as barriers to its development agendas, critical approaches have argued that they can provide critical insights into social imaginaries, particularly in relation to dynamics of power and inequality. In interrogating the suspicion that homosexuality is ‘unAfrican’ from a critical perspective, analysis considers the rise of the international population movement and history of population control agendas in African countries in order to open up new ways of understanding the historical contextual factors that have engendered rumours that homosexualiy is a western imposition. Discussion specifically considers rumours and suspicions that homosexuality is a form of population control which have been iterated by African thought and political leaders. The article also relates these discourses to the increasing influence of the US pro-family movement in African sexual politics. Analysis draws on discursive data that was collected through online ethnography and fieldwork as well as a critical review of literature examining population control agendas and rumours in Africa. This article concludes that the history of the international population control movement is directly implicated within contemporary stigma and scapegoating of LGBTIQ+ people in Africa. The persistence of the suspicion that homosexuality is ‘unAfrican’ can therefore be explained, in part, through its genealogy within longer standing awareness of western efforts to contain population growth across the continent.
Cet article examine la notion répandue que l’homosexualité n’est « pas africaine » en relation avec un facteur contextuel historique qui a été largement négligé dans les efforts pour situer et donner un sens à cette notion répandue: l’héritage des interventions de contrôle de la population par la population occidentale en Afrique et les anxiétés, peurs et soupçons qu’elles ont provoqué. Cet article discute de la pertinence de l’histoire du contrôle de la population dans les efforts de comprendre les forme d’intolérance émergentes envers les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexes et queer (LGBTIQ+) dans l’ensemble du continent. Les interventions de contrôle de la population par la population occidentale initiées après la disparition officielle des gouvernements coloniaux a fourni une base historique aux soupçons et rumeurs relatives à la façon dont l’Occident continue à manipuler et contrôler les communautés africaines malgré la fin officielle du pouvoir colonial. Tandis que des cadres épistémiques occidentaux positivistes ont largement construit de tels soupçons comme «irrationnels » et constituant des obstacles à ses programmes de développement, des approches critiques ont avancé qu’elles peuvent fournir des aperçus critiques des imaginaires sociaux, en particulier concernant les dynamiques de pouvoir et d’inégalité en interrogeant le soupçon que l’homosexualité n’est « pas africaine » d’un point de vue critique, l’analyse considère que la montée du mouvement de population internationale et l’histoire des programmes de contrôle de la population dans les pays africains afin d’ouvrir de nouvelles façons de comprendre les facteurs contextuels historiques qui ont engendré les rumeurs que l’homosexualité est une imposition occidentale. Des discussions considèrent spécifiquement les rumeurs et les soupçons que l’homosexualité est une forme de contrôle de la population qui a été itérée par les dirigeants des idées et politiques africains. L’article lie aussi ces discours à l’influence croissante du mouvement pro-famille américain dans les politiques sexuelles africaines. L’analyse s’appuie sur des données discursives qui ont été récoltées à travers l’ethnographie en ligne et un travail sur le terrain ainsi qu’un examen critique de la littérature examinant les programmes de contrôle de la population et les rumeurs en Afrique. Cet article conclut que l’histoire du mouvement international de contrôle de population est directement impliquée dans le stigma contemporain et le ciblage comme boucs émissaires des personnes LGBTIQ+ en Afrique. La persistance du soupçon que l’homosexualité n’est pas africaine peut donc être expliquée, en partie, à travers sa généalogie au sein d’une conscience plus ancienne des efforts occidentaux pour contenir la croissance de la population dans l’ensemble du continent.
Acknowledgements
I thank Professor Melissa Steyn for supervising the project on which this paper is based. Thank you to Dr. Primus Tazanu for the many encouraging conversations about contemporary rumours and suspicions, and to Dr. Thabisani Ndlovu for providing me with input on earlier versions of this piece.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.