Abstract
Adalimumab (Humira) is a recombinant monoclonal antibody that binds to human tumour necrosis factor alpha (TNF-alpha) and, consequently, interferes with the cytokine-driven inflammatory process. It is used to treat a number of conditions including ankylosing spondylitis, Crohn’s disease, ulcerative colitis, plaque psoriasis, psoriatic arthritis and rheumatoid arthritis. One of the rare side effects of adalimumab is interstitial lung disease. Our case report is a 61-year-old female who was referred for increasing intermittent wheezing, dyspnea and cough with a many year history of asthma. She had received 3 (monthly) doses of adalimumab for her Crohn’s disease. Imaging revealed patchy densities bilaterally. Her blood count had an elevation of eosinophils. With cessation of the medication the pulmonary infiltrates resolved and her blood eosinophilia returned to normal. Given that the investigations for eosinophilic granulomatosis with polyangiitis (EGPA) and allergic bronchopulmonary aspergillosis (ABPA) were negative this was highly suspicious for an adalimumab drug induced pulmonary infiltrates and eosinophilia. There is a paucity of reports of eosinophilic induced lung disease associated with adalimumab. The pneumotox.org registry has eosinophilic pneumonia listed as a pattern of disease with less than 10 cases reported from a (suspected) drug reaction to adalimumab. This case gives strength to suggestion that adalimumab is an offending drug that may cause pulmonary infiltrates and eosinophilia.
RÉsumÉ
L’adalimumab (Humira) est un anticorps monoclonal recombinant qui se lie au facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-alpha) et qui, par conséquent, interfère avec le processus inflammatoire provoqué par la cytokine. Il est utilisé pour traiter un grand nombre d’affections, dont la spondylarthrite ankylosante, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le psoriasis en plaques, l’arthrite psoriasique et l’arthrite rhumatoïde. L’un des effets secondaires rares d’adalimumab est la maladie pulmonaire interstitielle. Notre étude de cas porte sur une femme de 61 ans avec des antécédents d’asthme depuis de nombreuses années qui a été référée pour une respiration sifflante, une dyspnée et une toux intermittente de plus en plus importantes. Elle avait reçu trois doses (mensuelles) d’adalimumab pour sa maladie de Crohn. L’imagerie a révélé des densités variables des deux côtés. Sa formule sanguine montrait une élévation des éosinophiles. Après avoir arrêté la médication, les infiltrats pulmonaires se sont résorbés et son éosinophilie sanguine est revenue à la normale. Étant donné que les tests pour la granulomatose éosinophile avec polyangéite et l’aspergillose broncho-pulmonaire allergique se sont avérés négatifs, des infiltrats pulmonaires avec éosinophilie induits par le médicament adalimumab étaient fortement soupçonnés. Il y a peu de rapports portant sur les pneumopathies à éosinophiles liées à l’adalimubab. Le registre pneumotox.org indique que la pneumopathie à éosinophiles compte parmi les maladies pour lesquelles moins de 10 cas de réaction (soupçonnée) au médicament adalimumab ont été rapportés. Ce cas renforce l’idée qu’adalimumab soit un médicament toxique qui peut occasionner des infiltrats pulmonaires avec éosinophilie.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author(s).