Summary
The drug pair of amphetamine and fenfluramine was used in a series of studies to investigate the mechanisms controlling food intake and the elements of feeding behaviour. In rats, the results of lesion experiments failed to reveal a brain zone whose destruction led to the attenuation of fenfluramine anorexia. In every case, however, the results dissociated the anorexic effects of amphetamine and fenfluramine, suggesting that the two drugs operate via separate anatomical systems and that they differentially influence the mechanism of the feeding process. The microstructure of eating in rats was analyzed using such parameters as latency to begin eating, bout size, bout duration, and the local rate of eating. Whereas amphetamine increased latency and the local rate of eating, fenfluramine failed to delay the onset of eating but slowed the rate of consumption and tended to bring eating to apremature end. The macrostructure of eating was continually monitored, using an eatometer, in freely-feeding rats. Fenfluramine reduced the overall size of meals taken and reduced the intra-meal rate of feeding. The effects of amphetamine were paradoxical and dependent on both the dose used and on the state of the animal. Using a different experimentalprocedure in which freely-feeding rats were allowed to self-select high or low protein-containing diets, amphetamine caused rats to restrict protein intake severely whereas, on fenfluramine, rats reduced food intake but maintained a normal proportion of protein. Similar effects of the two drugs on the structure of feeding and on food preference and selection have been detected in studies carried out in man.
RCéumé
Le couple médicamenteux, amphétamine-fenfluramine, a été utilisé dans une série d'études destinées à rechercher les mécanismes qui contrôlent la prise de nourriture et les éléments du comportement alimentaire. Chez le rat, les résultats des expérimentations lésionnelles n'ont pas révélé de zone cérébrale dont la destruction entraine une atténuation de l'anorexie due à la fenfluramine. Dans chaque cas, néanmoins, les résultats ont dissocié' les effets anorexigènes de l'amphétamine et de la fenfluramine, suggérant que les deux médicaments opèrent à travers des systèmes anatomiques suggérant et qu'ils influencent de menière diflérente l'organisation du processus de l'absorption de nourriture. La microstructure de l'alimentation chez les rats a été analysée en utilisant des paramètres telsque le temps de latence à laprise de nourriture, l'importance des bouchées, leur durée et la vitesse d'absorption. Tandis que l'amphétamine augmente le temps de latence et la vitesse d'absorption, la fenfluramine n'a pas retardé le commencement de la prise de nourriture mais a ralenti le taux de consommation et elle à tendu h faire cesser plus prématurément chaque repas. Chez des rats nourris librement la macrostructure de la nutrition a été côntrolée continuellement à l'aide d'un appareil de mesure. La fenjluramine a réduit la quantitk globale des repas pris et a reduit la quantitk de chaque prise de nourriture. Les efets de l'amphktamine sont paradoxaux, dkpendant d la fois de la dose utiliske et de l'état de l'animal. En utilisant une procédure expérimentale différente dans laquelle des rats nourris librement pouvaient spontanément choisir des reǵimes à teneur élevée ou basse en protéines, l'amphétamine à conduit les rats à reduire séverement la prise de protéines tandis que, sous fenfluramine, les rats ont réduit la prise de nourriture mais ont maintenu une proportion normale de protéines. Des effets semblables des deux mkdicaments sur la structure de la nutrition et sur la préférénce et la sélection de la nourriture ont été observés dans des études menées chez l'homme.